Chapitre 5

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Elle

Mes doigts tremblent quand j'éteins mon portable pour le décollage, Hugo a tenu à ce que j'emprunte le jet privé d'Éric. J'étais un peu gêné de lui demander un tel service, mais il m'a assuré que ça ne lui posait aucun problème. Hugo voulait absolument m'accompagné, mais les au revoir non jamais été mon fort alors j'ai insisté pour me rendre seul a la piste de décollage. J'ai le cœur briser de le quitter ici, je n'ai pas le choix je dois voir ma mère. Elle a des problèmes cardiaque depuis son plus jeune âge, mais ils avaient dit que si elle prenait ses médicaments il n'y avait aucun risque. J'ai peur, car je c'est que sa maladie peut la tuer, comment ferai-je sans elle ? Pour moi elle est tous, elle m'écoute, me protège, me console c'est ma mère et je l'aime ! Si elle savait a qu'elle point je l'aime, on ne se le dit jamais et pourtant on devrait. Le muscle de ma jambe tressaute, l'angoisse prend peut a peut le dessus sur moi, j'inspire profondément en caressant mon ventre. Je commence enfin à me détendre quand une pensée me vient : et si elle ne voyait jamais mon bébé ? Une larme s'échappe presque immédiatement de mes yeux, mais je la chasse du revers de la main. C'est une battante, jamais elle ne me laissera ! Pourquoi les mamans ne sont pas éternelles ? Pourquoi doit-on vivre cette douleur écrasante ? Si seulement la maladie n'existait pas. Je souffle un bon et décide de lancer un dvd pour me changer les idées. Je prends le premier qui viens, j'avoue que je n'es même pas fais attention à ce que j'ai emmener comme film. Mais de toute façon je m'en fiche, je vais simplement regarder les images. Le film commence et ce qui me surprend c'est qu'il n'y a aucune générique rien et pire encore le film commence par une scène de sexe super... on dirais un vidéo amateur la caméra filme uniquement un lit ou une femme est allonger seul en sous vêtements, quelques secondes plus tard un homme s'allonge sur elle lui aussi en simple sous vêtement. Ils s'embrasse passionnément j'entends lors grognements et les rires de la fille qui s'agrippe aux cheveux de l'homme. Puis l'homme se redresse et tourne la tête vers la caméra. Je m'étouffe avec ma salive en découvrant son visage. Oh mon dieu ! Mon cœur palpite tandis que j'essaie de reprendre une respiration normal. En vain, comment... comment est ce possible ? Est ce que s'est arriver il y a longtemps ? Une multitude de question se pose bouscule dans ma tête. Comment Hugo a pu me faire une chose pareil ? Les larmes dévalent mes joues, mes mains tremblent de façon incontrôlable.

***

Lorsque j'atterris à Los Angeles, une voiture et un chauffeur m'attendent, Hugo a tout prévu. Sauf que je tombe sur cettte vidéo. D'ailleurs je n'arrive pas à me sortir ses images de ma tête. Lui prenant du. Plaisir avec une femme qui ressemble d'ailleurs beaucoup à  , même si je c'est que ce n'es pas elle, ses yeux ne sont pas là même couleur et puis Mélissa a une tache de naissant sur l'épaule cette fille ne n'en avais pas. Pendant qu'un homme d'une trentaine d'années qui me conduit à l'hôpital, je me demande comment, je vais faire face à la situation. Merde , je suis enceinte de lui ! Et si sa ce trouve monsieur s'amuse à me tromper depuis le début ! A la simple penser qu'il me trompe, je suis prise de nausée. Je respire un bon cou. J'ai déjà pleurer et vomi tous le long du vol, je ne vais pas recommencer. Je dois me concentré sur ma mère. Je dois prendre sur moi et m'occuper d'elle, elle a besoin de moi. Hugo et ses conquêtes devrons attendre. Alors même si je meurt d'envie de l'appeler pour lui demander des comptes, j'éteins mon portable et le range dans mon sac à main. Après vingt minutes de route, je me retrouve à traverser les urgences, tout ça parce que je me suis trompé d'entrée ! Quand j'arrive aux troisièmes étages, je m'arrête devant l'écriteau sur le mur. Mon père m'a dit troisièmes étages chambre 612, mais il ne m'avait pas dit que c'était le service cardiologie. Je serre les dents en continuant à avancer pour rejoindre la pièce où elle est installée. J'entre sans frappé trop impatiente de la voir. Je suis surprise de la découvrir assise sur le lit vêtu d'une chemise d'hôpital, mon père a ses côtés. Tous les deux me regardent avec de grands yeux surpris.

— Maman !

J'écrase les deux mètres qui nous sépare et la prend dans mes bras, en ferment les yeux de soulagement. Elle a l'air bien, je recule et l'inspecte dans les moindres détails. Ses cheveux ne sont pas coiffés, mais ses joues sont rosies et elle n'est reliée à aucune machine.

— Comment tu te sens ? Qu'on dit les médecins ? Est-ce que tu dois rester longtemps ici ?

— Calme-toi Brook, dit-elle en me faisant asseoir à sa gauche.

Je soupire pour rester calme, mais j'ai tellement de choses à savoir pour être certaine qu'elle va bien.

— Pourquoi es-tu là ?

J'entre ouvre les lèvres interloqué, elle semble presque agacée de ma présence.

— Je... maman, je voulais savoir comment tu allais tu...

— Tu as une vie Brook et bientôt un bébé et un mari, tu ne peux pas partir comme ça sur un coup de tête juste parce que le cœur de ta vieille mère fait un caprice.

Un mari, peut être plus pour longtemps, mais sa on verra plus tard. Ma mère déteste que je la voie malade ça a toujours été le cas, mais je suis là et je n'est pas l'intention de partir.

— Je suis la c'est tout, je réponds, alors que disent les médecins.

Mon père allait répondre, mais il fut devancé par maman.

— Je vais bien, je ressors bientôt.

Quelque chose dans le regard de mon père me trouble, mais je ne saurais dire ce que c'est... Quand il s'aperçoit que je le fixe, il change immédiatement d'attitude en me souriant largement ce qui n'est pas son genre du tout. Ils me cachent quelque chose.

— C'était quoi alors ce malaise ?

Ma mère gigote mal à l'aise.

— Un peu de fatigue, dit-elle en baissant les yeux.

Menteuse.

— Comment tu te sens ? Tu es certaine que ça va ?

— Parfaitement ! Je suis en forme !

Elle se lève et tourne sur elle-même pour me montrer qu'elle va bien, je souris en la voyant attrapé mon père pour une valse. Quelque chose ne va pas, je le vois, mais elle semble aller bien. L'infirmière nous surprend en entrant dans la chambre, toute pimpante la jeune femme rousse d'une vingtaine d'années jubile devant le spectacle que lui offre mes parents toujours absorbés par leur danse. Elle me tend deux gélules.

— Elle doit les prendre d'ici dix minutes, me précise-t-elle.

— D'accord, merci.

Après un dernier coup d'œil rieur en direction de ma mère qui grogne que mon père lui a marché sur le pied, elle disparaît derrière la porte. Je me lève pour la suivre dans le couloir, elle peut surement m'en dire plus sur les problèmes de santé de maman.

L'inconnu ma Grossesse et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant