Chapitre 15

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Elle

Voir se cliché fais remonter beaucoup d'émotion et je ne peux m'empêcher de replonger dans cette photo prise un an. Auparavant...

Froid, il fais horriblement froid tout à coup dans cette chambre. Le personnel de l'hôpital m'a accordé quelques minutes supplémentaires avec ma fille mais pour ce faire ils ont dû allumer la climatisation. Je regarde son visage fin ses traits qui ressemble tant au miens. Ses paupières sont fermer depuis sa naissance, j'aurais tellement aimer la voir les ouvrir. Sont corps minuscules est recouvert d'un jolie ensemble rose en laine. Malgré sa ses mains sont bleu et froide.

— Hugo, tu peux me donner la couverture.

Il pousse un soupire.

— Chérie elle ne peux pas avoir froid... elle...

Je fronce les sourcils et me tourne vivement vers lui.

— Passe moi cette couverture.

Il me fixe un instant. Je soutient sont regard et il fini par capituler. J'enroule mon petit ange dans cette couverture et la serre a nouveau contre moi. Je profite de chaque seconde avant que l'on me l'enlève à tout jamais. je pleure encore. Hugo est a mes côtés il m'embrasse sur le front. Il ne pleure pas, il est tellement fort contrairement à moi. La porte s'ouvre et je le sait cette fois c'est fini.

— Madame, nous devons y aller maintenant.

Je ne regarde pas l'infirmière, je suis dos à elle je ne veux pas. Hugo presse mon bras.

— Allez bebe.

Je secoue la tête en pleurant davantage.

— Il le faut mon amour.

J'inspire profondément et pose mon regard sur ma fille. Elle semble si paisible que je retrouve un peu de calme. Je me retourne vers l'infirmière qui me lance un regard compatissant.

— Je voudrais juste une photo, je souffle.

Hugo se frotte l'arrière de la tête.

—  Chérie nous devrions nous concentrer sur notre fils il n'a même pas encore de prénom.
—Je veux simplement une photo de moi avec mes deux bébés.

Hugo ouvre la bouche pour protester, mais l'infirmière s'interpose.

— Bien sur que nous pouvons faire une photo, je vais chercher votre fils.

Je lui lance un faible sourire satisfait. Hugo de son côté se pince l'arrête du nez.

—Tu ne va quand même pas m'en vouloir d'avoir envie de faire une photos avec mes enfants, je lance indigné.

Il rive son regard au mien.

— Non, je suis juste choqué que tu veulent faire une photo avec un cadavre.

Ses mots sont comme un coup de poignard dans ma poitrine.

— mèrde Brook regarde tu est en train de bercer son corps. Dit-il en me pointant du doigt.

Je me fige aussitôt et me laisse tombé sur le fauteuil.

— Comment tu peux agir ainsi... ce n'es pas juste un cadavre, c'est ta fille.

Il secoue la tête.

— Je n'es pas de fille, je n'es qu'un fils.

J'ouvre la boucle outré par ses propos quand l'infirmière entre dans la pièce avec notre enfant. Je voie à sa façon de nous regarder qu'elle a ressentie la tension qu'il y avais entre nous mais elle ne fais aucun commentaire et viens déposer mon fils près de sa sœur.  Je me sens enfin comblée. Je ferme les yeux pour savourer ce moment magique qui ne se reproduira jamais. Quand j'ouvre les yeux je remarque qu'Hugo me prend en photo à contre Coeur. Je lui en veux de sa réaction, je lui en veux de ne pas me soutenir comme je le voudrait. Mais je suis également reconnaissante qu'il prennent cette photo pour moi.

— Merci maman, j'articule entre mes larmes.

Ma mère allais répondre, mais Hugo me bouscule en entrant en trombe dans la maison. Ralph baisse la tête, mon père et Éric me regarde mal à l'aise, ma mère pleure  silencieusement et Lexie qui joue avec mon fils n'a absolument rien remarqué. Sans dire un mot je le rejoins à l'intérieur. Je ne met que quelques seconde à le retrouver. Il est dans le salon dos à moi, ses mains sont agrippées à la poutre de là cheminée, il serre tellement que ses doigts blanchissent.

— Hugo, je peux savoir pourquoi tu réagis de cette ma manière ma mère a simplement...

Il se retourne vivement un doigt en l'air pour me faire taire.

— Je n'en veux absolument pas à ta mère, crache-t-il.


—  Mais à moi tu m'en veux, n'est ce pas ? Depuis la naissance des enfants tu m'en veux.


— Mais... putain !

Il s'arrache les cheveux signe qu'il est a bout de nerfs.

— Un an, une putain d'année que je me dis que tous va rentrer dans l'ordre mais non ! Tu ne fais que penser à sa !

— A sa ? Je m'écris. C'est de notre fille que tu parle ?

Il se mord la lèvre en reversant la tête en arrière.

— Pour au moins la centième fois Brook nous n'avons pas de fille. Nous avons un fils ! Mais apparemment tu aurais préféré que ce soit lui qui meure. 

Je laisse les bras tomber mollement le long de mon corps tandis que les larmes dévalent de nouveau mes joues.

— Je ne peux pas croire que tu disent sa.
— Pourtant je l'es fais.

Sur ses mots, il me laisse seul et retourne dans le jardin.

L'inconnu ma Grossesse et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant