Chapitre 17

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Elle

Quand Hugo est de retour, je suis déjà endormie, je ne l'entends pas ce couché mais à mon réveille, je remarque qu'il est allongé près de moi. Sa respiration est calme, il semble endormie. L'appartement est paisible, je me lève et jette un œil a Julian qui dort profondément son doudou un ours brun serré contre lui. Sa tétine remue doucement dans la bouche, il est si mignon. Il à déjà un an, c'est dingue comme il grandis vite. J'ai du mal à croire qu'il est dans ma vie depuis déjà douze mois et pourtant une partie de moi à du mal a ce souvenir de la femme que j'étais avant sa naissance. Je le laisse se reposé et marche jusqu'à la cuisine pour me faire un café. J'engloutie en pensant à Lexie, je n'aurais jamais imaginé que les choses tourne mal entre nous, c'est la seul qui paraissait compatir à ma douleur. Je me sens une nouvelle fois incomprise. Je chasse ses pensés, j'ai assez de souci comme sa.  Je marche jusqu'à ma chambre pour chercher quelque vêtements dans l'espoir de prendre une douche rapide avant le réveil de mon petit prince. En entrant dans la chambre, mon regard s'accroche à la toile que ma offert ma mère. Mon cœur se serre comme chaque fois que je voie Aria. 

— Tu regarde encore ce truc, fait Hugo en se levant.

Je n'avais même pas remarqué qu'il porte encore ses vêtements de la veille. Il se tient la tête un instant, il fais toujours sa quand... génial il a la gueule de bois en faite, je comprends mieux pourquoi il est rentré si tard. 

— Tu ne comprends pas on dirait. 

— Non, je ne comprends pas car pour moi il est plus important de ce concentré sur notre fils qui est lui belle est bien en vie ! Concentre toi sur la vie bordel !

Les mains sur les hanches le buste légèrement en avant, je réplique aussitôt :

— Tu devrais écouté tes propre conseils Hugo, concentre toi sur la vie !

Il me regarde un instant incrédule, sidéré par ma répartie. Il fini par répondre lentement, le douleur se ressent dans chacune de ses paroles. 

— J'ai perdu mon père Brook. C'étais mon père et j'ai appris sa mort hier, tu à eu un an pour t'habituer.

— J'ai perdu ma fille, jamais je ne pourrais mis faire. C'est au moins aussi douloureux. 

Mon mari secoue la tête en regardant le sol de notre chambre.

— Non, je regrette, ce n'es pas pareil. J'ai connu mon père tout ma vie. Cette enfant tu ne l'a vue que quelques heures.

— Mais je l'ai porté en moi, je l'aimais ! 

Hugo ne réponds pas, il se passe une main sur le visage et se laisse tombé sur le lit. Je reste devant lui ne sachant quoi dire ni quoi faire. Les émotions se bouscule en moi, je suis tiraillé entre colère et tristesse. Je suis en colère contre lui parce qu'il ne comprends pas, il n'essai pas de comprendre et c'est tellement douloureux.   Je fini par m'assoir près de lui, nous restons ainsi un moment chacun dans ses pensée chacun essayant de faire son deuil.

— J'aimerais que ce cauchemar cesse, Hugo. Mais je ne peux rien faire, je ne la reverrais plus jamais, dis-je en brisant le silence.

Il se redresse et pour une fois, je voie de la compassion dans son regard.

— Tu te souviens, de l'annonce de ma grossesse ? A qu'elle point on étais heureux ? 

Il affiche un demi sourire en ce remémorant ce souvenir. 

— C'était le plus beau jour de ma vie, admet-il. J'étais si pressé d'être papa. 

— Je lui est donné naissance, Hugo, elle est née sans respirer, c'est le plus gros échec de ma vie. Je ne pourrais plus la serré dans mes bras, l'embrassé, la regardé. C'est si douloureux. Pourquoi tu ne ressent pas la même chose que moi ? Pourquoi tu ne souffre pas de sa disparition ? comment peux-tu occulté cette partie de ta vie ?  

— Parce que Julian est en vie et qu'il faut que l'un de nous deux soit la pour lui ! à t'écouté du préfèrerais que ce soit Julian dans ce foutu cercueil plutôt que cette fille !

Mes yeux s'arrondissent et se remplir de larme immédiatement. 

— Jamais, jamais ! Je n'est jamais voulue que l'un ou l'autre meure je l'es aime autant l'un que l'autre, dis-je la voix déchiré par l'émotion. Comment tu peux dire une chose pareil ? Je...je 

Le visage enfouie entre mes mains, je pleure. Je pleure parce que malgré la mort d'Aria, j'ai tout fait pour être une bonne mère, j'ai mis mon travail entre parenthèse, pour me consacré à mon fils. Je l'aime plus que tout. 

— Je suis désole, dit-il en brisant le silence. Tu est une bonne mère et je c'est que tu l'aime. Cette situation est compliqué. Mais on va surmonter tout sa ensemble. 

Sa main effleure mon bras, mais je me lève vivement en le repoussant. 

— Ne me touche pas ! Après ce que tu a osé dire.

— Brook...

— Non, Hugo. Je ne peux pas continué comme sa.

Il fronce les sourcils en se levant à son tour.

— Qu'est-ce que tu veux dire.

— Je veux partir quelque temps avec Julian, j'ai besoin d'espace. 

Je m'attendais à tout : de la colère,  des pleures, des supplications, mais pas à ce qu'il pousse un rire froid. 

— Sérieusement ? Mon père ce suicide à cause de toi et maintenant tu te barre ? 

Quoi ?  

L'inconnu ma Grossesse et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant