Chapitre 24

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Elle 

Brook, quand tu lira ses mots, je serrais probablement déjà six pieds sous terre. A moins que je me soit raté... enfin quoi qu'il en soit, je voulais te dire que je suis profondément désolé. Le poids de la culpabilité est écrasant, je souffre énormément, mais je sait que tu souffre toi aussi. Tu à perdu ta fille, j'ai perdu ma petite fille. 

Je comprends que tu m'en veuille j'espère sincèrement que tu trouvera le courage de me pardonné. Tu est une personne formidable, j'ai aimé travailler avec toi, mais j'ai encore plus aimer faire partie de ta famille. Je ne pouvais rêvé mieux pour mon fils. Tu est la personne idéal pour lui, tu est une très bonne épouse et une excellente maman. Ne doute jamais de toi ni de tes capacités. 

Je sait que mon geste est brutale, mais je ne pouvais pas continué à vivre ainsi. S'il te plaît soutient Hugo, aide le à faire son deuil, il va avoir besoin de toi. Il à toujours eu besoin de toi.

Et je t'en pris, je t'en supplie ne fais pas comme moi. Fais toujours passer ta famille avant le travail. La richesse est dans la famille, ne l'oublie jamais. 

George. 

Malgré moi les larmes glisse le long de mes joues. Un millions d'émotions me parcours, j'aurais voulus que George me disent tous sa de vive voix, mais aujourd'hui il ne peu plus. Il s'est suicidé car il souffrais trop, et moi je n'est fais que l'enfoncer en lui reprochant la mort d'Aria, sans imaginé que lui aussi se s'entais mal. Je n'est penser qu'a moi et aujourd'hui je fais la même chose avec Hugo, je l'abandonne à sa souffrance sans lui venir en aide. Et si Raph disait vrais ? Et s'il étais vraiment au fond du trou ? Et s'il commettais le même geste irréparable que sont père ? Jamais je ne pourrais me le pardonné. Je pousse un profond soupire, sèche mes larmes, saisit la photo de Julian que j'ai installer sur mon bureau celle ou nous somme à la plage et je sort de mon bureau en trombe. Je dévale les escaliers à toute vitesse, je croise Elisa qui me demande ce qui se passe, mais je lui réponds pas et cours jusqu'à la crèche. Nathalie est justement devant la porte Julian dans les bras. Elle me sourit en me voyant approcher.

— Regarde qui voilà, Julian c'est maman. 

Je cherche Raph du regard, mais je ne le voie nul part.

— Tout va bien, Brook ? 

— Est-ce que Raph est passé .

Elle fronce les sourcils un instant puis s'emble comprendre à qui je fais allusion.

— Oh tu parle du tonton de Julian, oui il viens juste de partir. Si tu fais assez vite tu peux le rattraper dans l'entrée. 

— Merci, je hurle en courant à toute vitesse. 

Dans le hall d'entré, il n'y à personne juste une secrétaire derrière le comptoir. Je poursuit ma course dans la rue, quand je repère enfin sa silhouette.

— Raph !

Il s'immobilise et se retourne, je court jusqu'à lui et lui tend la photo de mon fils. 

— Donne sa à Hugo, dis-je en reprenant mon souffle. 

— Pourquoi tu ne viendrais pas lui donné toi même ? 

Je secoue la tête.

— Je ne suis pas encore prête à rentré, s'il te plaît ne me juge pas. Donne lui cette photo et dit lui que je pense à lui. 

Raph fixe l'image un moment et fini par la prendre et la glissé dans la poche de sa veste. 

— Dit-lui qu'il peux m'appeler quand il veux. 

Il acquiesce. 

— Merci, Raph. Je dois retourné au boulot, mais j'aimerais que tu me donne de ses nouvelles.

— Tu va répondre si je t'appel ? 

— Oui, promis. Ce n'étais pas contre toi tu sait ? 

— Je sais. 

Sans prévenir je me jette dans ses bras, il me serre fort contre lui. C'est à ce moment que je réalise à qu'elle point, il m'avais manquer. J'ai toujours beaucoup apprécier Raph, nous avons toujours été très proche. Je m'écarte doucement et remarque qu'il pleure. Mon cœur éclate en un million de morceau, Raph ne pleure jamais.   

— Je suis tellement désolé, dis-je doucement.

— Il va si mal Brook, j'ai peur de le perdre. J'ai perdu mon père, j'essais de maintenir la société à flot et puis Hugo... c'est trop dur. 

Réalisé à qu'elle point Raph souffre me fais mal. Il à tellement de chose sur les épaules, je comprends qu'il n'arrive pas à faire face. 

— Tu voie moi aussi, j'ai besoin d'un break, mais je reste parce que tout le monde compte sur moi. 

Cette phrase me fais culpabilisé d'avantage. 

— Je ne peux pas rentré pour le moment, mais je te promet de répondre chaque fois que tu m'appellera. 

Ses yeux devenue rouge par les larmes me scrute attentivement. 

— Est-ce que tu compte revenir un jour au moins ? 

Je ne m'attendais pas à cette question. Et je ne sais absolument pas quoi répondre, c'est vrais que je suis bien ici, mais d'un autre côté ma famille est loin. Devant mon silence Raph recule d'un pas, je sens qu'il se renferme tout à coup.

— Je voie, dit-il. Alors au revoir Brook. 

Sur ses mots il se retourne et s'éloigne dans la rue en trottinant comme pour échappé à la bombe que je viens de lancer sans le vouloir. Dévaster par toute ça je marche lentement jusqu'au bureau. Je ne sais pas vraiment quoi faire. Rentré voir Hugo et laisser tombé mon nouveau job ainsi que me nouvelle vie qui commence seulement à se reconstruire ? Resté et laisser tomber tout le monde ? Tout ça est épuisant, je n'est qu'une envie rentré et me mettre sous la couette. Mais j'ai une tonne de travail qui m'attends, alors je retourne jusqu'à mon bureau et me laisse  tombé sur ma chaise. La lettre de George est toujours la, je la range soigneusement dans mon sac à main et saisit le manuscrit que j'ai commencer hier. Je dois me concentré sur mon travail pour le moment. 

L'inconnu ma Grossesse et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant