Chapitre 4

1.1K 93 0
                                    



Elle.

Tandis que j'attend patiemment Hugo, je suis surprise de tomber sur une vieille connaissance. Une personne que j'estime beaucoup et qui m'a énormément aider pendant la période la plus sombre de ma vie.

— Tu es devenu une femme exceptionnelle, regarde-toi tu es enceinte !

Alicia, pose une main sur mon ventre en souriant.

— Merci de toujours avoir été là pour moi...

Son attention revient vers moi, désormais ses deux mains s'accrochent à son sac.

— Brook, tu n'as jamais eu besoin de personne, tu étais quelqu'un de fort et à ce que je voie tu l'es toujours. Tu es sublime et bientôt tu mettras au monde un bébé qui je le sais serra tout aussi beau.

Mes yeux s'emplissent de larmes, j'allais lui répondre, mais deux poignes ferme vienne s'agripper a mes hanches, je sursaute et le regard d'Alicia s'arrondis. Encore la beauté Hugo qui fait des ravages.

— Ça va bébé ?

Je fais un sourire triste à Hugo, c'est débile parce que je ne suis pas triste et puis je suis super contente de revoir Alicia, mais ce qu'elle vient de me dire, me fais du bien autant que ça m'effraie.

— Je vous laisse, prends soin de toi, dit-elle en caressant mon bras avant de s'éloigner.

J'expire bruyamment sans quitter sa silhouette des yeux jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans un rayon. Hugo se penche sur le côté, un pli inquiet barre son front.

— C'était ma psychologue, je réponds au bout d'un certain temps en baissant les yeux.

Il saisit mon menton avec une expression touchée.

— Tu n'as pas à avoir honte bébé, tu as demandé de l'aide et c'est aussi ça être forte. J'aurais juste aimé que ce type n'entre jamais dans ta vie.

— je sais...

Il me serre fort contre lui, je pose ma tête contre son torse en respirant son odeur.

— Bon est si on le remplissais de caddie ?

Je souris et nous reprenons notre viré shopping.

***


Lui

— Qui aurais cru que tu puisse dépenser autant en si peu de temps ?

Brook ris en regardant les dizaines de sac poser sur le parquet de la chambre du bébé.

—Je sais, j'ai un peu abuser....

Je hausse les sourcils en souriant.

— Un peu ? Tu a carrément acheter tous le rayon vêtement mixte ! 

— Je m'investît pour ta progéniture ! Elle se défend en pointant du doigt le transat pour bébé. Tu devrais en faire autant en montant ce truc, je vais nous chercher à boire.

Je lève les yeux au ciel en saisissant le carte. Pourquoi, ils ne les vendent pas déjà monter ? Sérieux sa a l'air galère. Depuis ici J'entends vaguement un téléphone sonné puis Brook répondre, mais, je me concentre sur la notice qui comporte pas moins de six langues. Je ne bouge pas jusqu'à ce qu'un bruit sourd provenant du salon m'interpelle. Je cours immédiat au salon. Je trouve ma fiancée à genoux sur le sol, le regard perdu dans le vide.

— Brook ?

Je l'appelle en me précipitant à ses côtés, je passe une main dans son dos, mais elle semble en état de choc. Je saisis son portable tombé près d'elle et le colle à mon oreille.

— Allo ?

— Hugo !

 — Brad ?

Je jette un coup d'œil a ma belle, mais elle n'a toujours pas bougé.

— Que ce passe-t-il ?

— Oh, Hugo, Sylvia est à l'hôpital !

Le ton de mon beau père ne me rassure pas du tout, au contraire il ne fait qu'accentuer mon appréhension.

— Elle va bien ? je demande inquiet.

— Elle a fait un malaise, les médecins ne savent pas ce qu'elle a.

Merde.

— Je dois aller la voir ! affirme Brook en se relevant d'un coup.

Je hoche la tête, elle a besoin de voir sa mère, mais est-ce qu'un voyage comme celui-ci est bon pour elle et le bébé ? Elle m'arrache le téléphone des mains et commence à échanger des informations avec son père. Quand elle raccroche plusieurs minutes plus tard, elle court dans notre chambre, je la rejoins d'un pas lent. Un sac de voyage est posé sur le lit et elle y jette la plupart de ses vêtements ainsi que quelques dvd au hasard et son chargeur de portable.

— Brook ?

Elle reste muette en continuant de remplir son sac le plus qu'elle le peut. Je passe derrière elle et attrape ses poignets avec la force de mes bras, je la plaque contre mon torse.

— Bébé tu es sur de vouloir faire le voyage ?

Elle se retourne, sont ventre arrondit met de la distance entre nous, je crois que c'est la seule chose que je déteste dans le fait qu'elle soit enceinte. Comme si le bébé se mettait toujours entre nous, même si c'est débile de penser ça.

— C'est ma mère Hugo, je dois y aller.

Je soupire, elle a raison comme toujours. Elle enfuit son visage dans mon cou.

— C'est peut-être son cœur, murmure-t-elle, je dois être là pour elle.

— Très bien, dis-je en l'obligeant à relever la tête pour me regarder, alors je viens avec toi.

Un sourire triste passe sur ses lèvres et serre mon cœur au passage.

— Non, tu dois rester ici, je ne s'est pas combien de temps je vais rester à L.A. Tu ne peux pas laisser l'entreprise maintenant.

Je grimace parce qu'elle a encore raison, mais cette fois j'ai la vive impression qu'on m'arrache le cœur. Je ne peux pas être séparé d'elle pas maintenant qu'elle porte mon bébé et que nous somme fiancé. Devant ma mine dépitée, elle reprend :

— Hugo, je ne pars pas pour toujours tu c'est ? Je vais juste m'assurer que ma mère va bien et je rentre aussitôt après.

— Tu me le promets ? je lui demande.

— Promis, dit-elle en se hissant sur la pointe des pieds pour m'embrasser.

Je glisse une main sur ses reins et avec l'autre j'entrelace nos doigts, quand un petit coup étrange cogne mon torse. Je romps le contact de nos lèvres et baisse les yeux, Brook me sourit de toutes ses dents.

—  Elle a bougé, dit-elle avec une mine radieuse.

J'écarquille les yeux en posant mes paumes contre son ventre.

— Vous allez tellement me manquer...

— Chut ! On ne part pas longtemps tu ne vas même pas remarquer notre absence.

Ça, c'est impossible, j'aimerais la croire vraiment, mais quand elle n'est pas la une partie de moi part avec elle. Je la serre étroitement dans mes bras, assez fort pour qu'elle sache qu'elle va vraiment me manquer, mais pas assez pour lui couper la respiration. Comment vais-je survivre sans elle pendant des jours voir des semaines ?

— Et si jamais le bébé arrive alors que je ne suis pas là.

Elle pose sur moi un regard effrayé.

— Hors de question ! Elle restera au chaud t'en que je ne suis pas rentré !

Je l'espère...

L'inconnu ma Grossesse et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant