Chapitre 33

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Elle 

Allongé dans mon lit, je fixe le plafond en ressassent la conversation de la veille avec ma mère. Mon réveil sonne dans quinze minutes et je n'est pas fermer les yeux de la nuit. La journée s'annonce très longue, de plus ce soir à lieu la cérémonie d'Antonio et je dois lui annoncer ma décision. Mon portable affiche l'arrivé d'un nouveau, mails, je l'attrape et ouvre le message.

De : Hugo Crawford 

A : Brook Darras Crawford 

Objet : Coucou !

Message :

Un petit message, pour soir comment vous allez ? 

Je t'aime,

Ton mari.

Il est mignon, il pense à nous et je trouve sa adorable. Mais il n'a jamais abordé le sujet d'une clinique ou quoi que ce soit, je décide de lui répondre en creusant un peu.

De : Brook Darras 

A ; Hugo Crawford 

Objet : RE; Coucou !

Message :

Coucou, nous allons bien et toi comment ça va ? Ce n'est pas trop dur pour toi de rester seul dans notre appartement ? 

Je t'aime aussi, 

Ta femme.

La réponse arrive quasiment immédiatement. 

De : Hugo Crawford

A : Brook Darras 

Objet : RE;RE; Coucou !

Message :

ça va. 

Bien sûr vous me manquez et c'est très dur d'être seul sans vous, mais je me dit que bientôt vous serrez de retour, enfin j'espère. 

C'est ce qui m'aide à tenir.

Ton mari

Bordel, il me ment carrément, je ne comprends pas pourquoi, il me parle pas de ses problèmes. Raph m'a dit qu'il allais très mal, mais je ne pensais pas qu'il étais en psychiatrie j'étais loin d'imaginé un truc pareil. Cette situation me pousse à prendre ma décision, cette fois c'est décidé  ! Je me lève et commence à me préparé, Julian se réveil quand je termine de me maquiller. Je lui donne son biberon l'habille et nous partons ensemble direction le bureau. Je dois parler à Antonio avant de changer d'avis. Je n'est même pas répondu à Hugo, le fait qu'il me cache la vérité me met hors de moi ! Une fois Julian à la crèche Je monte rapidement au deuxième étages ou se trouve le boss. Sa secrétaire m'indique avec un doigt sur la bouche de ne pas faire de bruit, la porte est ouverte et j'entend d'ici qu'il discute dans un anglais parfais. Je patiente quelques minutes avant qu'il ne sorte. Il est visiblement surpris de me voir.

— Déjà ? Je ne pensais pas que tu viendrais si tôt, entre.

Je le suis sans un mot et il referme la porte derrière lui.

— Alors, dit-moi Brook, tu va m'annoncé une bonne ou une mauvaise nouvelle ? 

Je lui souris en grimaçant.

— Je voie, tu à décidé de partir.

— Je suis désolé Antonio, je suis reconnaissante du poste que vous m'avez offert et j'aime mon travail, mais je doit rentré auprès de mon mari. Il va mal et je veux être la pour lui.

Le boss se frotte le visage et se laisse tombé dans son fauteuil en cuir.

— Je dois dire que je le savais depuis le début. Néanmoins, si tu le souhaite je t'accord de travailler quelque mois en télétravail puis tu reviendra quand tu serra prête.

— Si je part, je ne pense pas revenir. 

Il me fixe longuement.

— Réfléchit-y. 

Je fais oui de la tête.

— Je vais libéré mon bureau et remettre mes notes et les manuscrits à votre secrétaire dans la journée. 

— D'accord, dit-il. Mais s'il te plaît, assiste au moins à la soirée avant de partir. 

— Evidement ! Après tous les efforts que nous avons fais pour décoré la salle, je serrais la ce soir ! 

Il ris et me dit à tout à l'heure. Je rejoins mon bureau et commence à mettre mes affaires dans un carton. J'ai mal au cœur de quitter cette endroit, je me suis attaché à cette entreprise et à cette ville plus que je ne l'aurais imaginé. Cependant, je dois rentré pour Hugo s'il est interné c'est qu'il doit aller très mal. Des petits coups donné contre la porte retentisse.

— Oui ! 

Elisa entre le visage blême.

— Dit-moi que ce n'est pas vrais ! 

Je n'est pas le temps de répondre que ses yeux se pose sur le carton que je tient entre mes mains. Elle deviens livide.

— Tu part, souffle-t-elle.

— Oui... je dois retourné près d'Hugo, il va mal et je culpabilise trop de rester ici sans l'aider. 

— Je comprends, c'est juste que tu va tellement me manqué...

Ses yeux se remplirent de larme. Je contourne ma table de travail et la serre dans mes bras.

— Tu va me manqué aussi, je réponds. 

Et c'est vrais, ce petit bout de femme est devenue une amie, une confidente, j'espère vraiment que nous pourrons resté en contact.

— Bon, aller on essuies ses larmes ! On va passez une super soirée ce soir et je promet qu'on restera en contact.

Elle hoche la tête et s'exécute. 

— Tu reste pour la soirée ! 

— Bien sûr, je dois rester encore quelque jours ici, pour rendre mon appartement, et préparé mon départ. 

— ça me laisse un peu de temps pour me faire à l'idée, souffle-t-elle le cœur lourd.  

— Oh, ma chérie !

Je la prend de nouveau dans mes bras quand on frappe. On se retourne toute les deux vers Léo.

— Alors tu t'en va ? demande-t-il d'un air qui se veux dégagé, mais je voie qu'il est triste lui aussi.

— Oui. 

— Tu crois que je pourrais avoir ton poste ? demande-t-il en souriant.

— Travaillé avec toi ? Même pas en rêve ! s'exclame Elisa. 

Nous rions, et je profite de cette instant. J'ai réussi en quelques semaines à me reconstruire dans un pays étranger, à me faire des amies, tout sa va me manqué. Je vais profité un maximum du temps qu'il me reste ici. 

L'inconnu ma Grossesse et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant