Chapitre 16

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Elle

Je m'effondre une nouvelle fois. Comment peut-il en être autrement ? Tout déraille dans ma vie. Mon mari n'es plus le même ou peut être que c'est moi qui ne suis plus là même quoi qu'il en soit depuis un an nous nous éloignons de plus en plus et c'est très douloureux. Recroquevillée sur le canapé je ferme les yeux pour essayer de reprendre contenance avant de rejoindre tous le monde. Pourquoi Hugo fait comme si Aria n'avais jamais existé ? Est-ce pour ne pas souffrir ? Ou parce qu'il s'en fiche totalement ? Je ne le comprend pas, je ne le comprend plus. Je me demande si notre couple va tenir le coup, tout semble sur le point de s'effondrer. La sonnette du portail retenti, c'est probablement le voisin qui viens encore emprunter les outils de papa. Je me donne une claque sur le visage et sèche mes larmes. Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Julian je dois prendre sur moi pour lui car quoi quand pense Hugo j'aime mon fils et jamais je ne voudrais le voir mort. J'aurais simplement aimer que mes deux bébés soit près de moi. L'année a été très sombre pour moi j'ai beaucoup de mal à me remettre de cette perte et je sait que pour Hugo ce n'es pas simple non plus. Il est déchiré entre son père et moi et puis sa mère qui tombe malade, sans parler de sa décision de quitter la maison d'édition. Je ne sais pas où il va, mais une chose est sûr je suis autant perdu que lui. Mon avenir est flou tout comme notre couple qui s'effrite un peu plus à chaque dispute. Je suis désemparé.

— Brook ! Crie Lexie. En entrant dans le salon en courant. Brook !

Je me redresse paniqué et là première chose que je cherche du regard c'est Julien. Heureusement il est dans les bras de ma meilleure amie en train de mâchouiller un jouet. Le soulagement m'envahit une seconde mais mon estomac se serre de nouveau devant la mine défaite de Lexie.

— Mon dieu Brook, dit-elle en berçant mon fils le visage crispé. C'est terrible tu devrais aller voir Hugo... oh mon dieu... c'est pas possible...

— Lexie, calme toi. Que ce passe t'il ?

Elle prend une grande inspiration.

— C'est George, il s'est suicidé. La police est la.

Je cligne des yeux sous le choque.

***

La mort nous frappe de nouveau, je devrais êtres anéantis pourtant cette fois je ne ressent rien. Ni tristesse, ni rage. Rien. Hormis un léger soulagement, c'est peut être cruelle mais pour moi justice a été rendu. Certes George n'a pas tuer ma fille, mais au fond de moi c'est tout comme. C'est lui qui a mis cette femme dans notre vie. Du bout des doigts je continue de bercer Julian confortablement installer dans son berceau. Après l'annonce de la police Raph et Hugo sont partie dans la maison de leur père avec Éric qui étais d'ailleurs totalement dévasté. Lexie est rentré avec moi afin que l'on ne reste pas seul. Quand les yeux de Julian son fermée je sors discrètement de la chambre et rejoins mon amie a la cuisine. Elle est installer sur une chaise et regarde son verre de vin à moitié vide.

— Il dort ? Demande-t-elle.
— Oui, il étais épuisé de sa journée.

Elle hoche la tête doucement, je pose une main sur son épaule.

— Tu pense que sa va aller ? Je veux dire pour Raph et Hugo ?
— Pourquoi sa n'irais pas ?

Je me laisse tomber sur la chaise a coter d'elle tandis que Lexie détourne enfin ses yeux de son verre.

— Brook, ils viennes de perdre leur père. Sa va être une épreuve difficile pour eux.

J'acquiesce.

— Ce serra difficile, mais on va les aider à surmonter cette épreuve.

Lexie me serre la main puis rive son regard au mien.

— Tu sait Brook, sa fais quelque que temps déjà que je voulais te parler...

Son sait est si sérieux que je l'écoute attentivement.

—Je trouve que... ne le prend pas mal surtout, mais... depuis la naissance de Julian tu a beaucoup changer et toute cette histoire ta fais beaucoup de mal, je comprends, mais Hugo n'y est pour rien il souffre lui aussi. C'est dommage de vous éloigner ainsi.

Mon cœur se serre devant les propos de mon amies. Alors quoi c'est de ma faute ?

— Par cette histoire, tu veux dire la mort de ma fille ? Celle qu'Hugo appel le cadavre ou  la morte. Celle qu'il ne considère même pas comme sa fille, je lâche froidement en retirant ma main de la sienne.

Elle soupire.

— Je voulais simplement te dire que cette période va être difficile pour Hugo... tu devrais prendre sur toi et le soutenir au maximum.

Je pousse un rire sans joie.

— Oui parce que c'est vrais que lui me soutient.

Elle ouvre la bouche, mais je lève une main pour la faire taire.

— Je suis fatigué tu devrais partir.
— Mais.. je devais attendre Raph ici.
— Je lui dirais que tu est rentré.

Elle me fixe un long moment puis fini par se lever et quitter l'appartement sans un mot. Quand la porte d'entrée claque je m'effondre. Je suis à bout que personne ne me comprenne un minimum. Bien sûr que je serrais là pour Hugo autant que possible. Je l'aime, même s'il est cruelle depuis quelques mois quand nous abordons le sujet d'Aria.

L'inconnu ma Grossesse et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant