06. L'hôte du diable

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Chapitre 6

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Irina

-          Oh mon... SIMON ! je crie à plein poumons. Bon sang Sim ! qu'est-ce que t'as foutu !

Je pousse un grognement tandis que mon petit frère court dans sa chambre. Je fonce dans la cuisine et remue tous mes placards à la recherche des produits dont j'ai besoin.

-          Irina ! gronde une voix grave à l'entrée de l'appartement.

Je me réveille en sursaut, je comprends vite que c'est un bruit sourd qui m'a sortie de mon sommeil, mais ma chambre me semble vide, je tends le bras et tâtonne quelques seconde avant de trouver ma lampe de chevet. Je l'allume, rien, la pièce est vide.

Cependant ma porte est entrouverte et je sais que je l'avais fermé : un réflexe plus vieux que le monde comme disait ma mère. Parce que je ne suis pas folle, je décide de rester tranquillement dans mon lit. Keiran m'a laissé une chambre sublime, et plus moderne que ce que je n'aurais cru, chaque pièce à sa surprise ici. J'éteins la lampe, sachant d'avance que je n'arriverais pas à me rendormir. Je laisse mes yeux s'habituer tranquillement à l'obscurité de la pièce, je vais attendre que le soleil se lève pour sortir. C'est marrant, j'ai toujours plus de courage une fois le soleil levé, j'ai dû voir trop de film d'horreur : c'est toujours une fois la nuit tombée que les problèmes arrivent.

Je me demande ce que fais mon frère actuellement, des images de lui ligoter et ensanglanté m'assaille l'esprit, mon corps et parcouru d'un frisson, et pourtant je sais que si mon frère se fait torturer, c'est presque une bonne nouvelle, au moins ça voudrait dire qu'il est en vie. Peut-être l'ont-ils enfermé dans un sous-sol, sans lumière, peut-être qu'il s'amuse à lui couper les doigts... je continue d'explorer tout ce que mon frère peut être en train de subir jusqu'à ce que les rayons du soleil illumine ma chambre, au premier rayon, je me redresse comme ci on m'avait électrocuté, peut-être ton petit frère se fait-il électrocuté ? je sors à la hâte de mon lit. je vais devenir folle.

Ma chambre est proche des escaliers de l'entrée alors il ne m'est pas difficile de me repérer, hier après qu'Adonis m'est fait visiter la demeure entière, il m'a accompagné à la chambre que Keiran lui à demandé de m'attribuer et après une bonne douche je me suis directement endormie, de fait, je suis incapable de dire depuis quand je n'ai pas avalé quelque chose, j'ai la sensation que mon ventre se creuse de famine. Je trottine jusque-là cuisine, cette dernière est parfaitement à l'image de Keiran : du marbre noir, des placards noirs, quelques parties en bois sombre et beaucoup de détails dorés. Il est tôt et je suis persuadée que tout le monde dort encore. Je me permets donc de fouiller dans les placards, ces derniers sont étonnamment pleins et diversifié, je suis sûre que Keiran à une cuisinière, même s'il sait cuisiner je ne pense pas qu'il prenne encore la peine de le faire. J'ouvre un des placards en bois sombre et son contenu me fait rire, c'est littéralement un placard Hispanique, il y a deux livres de recette hispanique et des ingrédient typiquement imprégné de cette culture. Ça me fait pensais à ma mère, elle était si fière de ses origines, elle espérait que je me sente plus cubaine ou espagnole qu'américaine, je sais d'ailleurs que le prénom qu'à choisi mon père pour moi était un affront envers ma mère : il était hors de question qu'il la laisse m'appeler Alba, Valentina ou quoi que se soit qui aurait pus plaire à maman. Irina était un compromis, mon père aimais les prénoms russes -pour lui la Russie représentait des valeurs de combattants qu'il appréciait- et ma mère souhaitais un prénom qui finisse par « a » alors... Irina était le bon compromis. Je n'ai en revanche aucune idée de qui à choisit le nom de mon frère, je doute que ma mère est eu son mot à dire, à la naissance de Simon elle était déjà trop déprimé pour avoir le courage de choisir un prénom, mon père lui n'était pas vraiment présent, franchement ça ne m'étonnerait pas qu'une sage-femme l'est choisit.

AZUL - BruisesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant