27. Pool Party à haut risque

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Chapitre 27

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Irina

«

9 ans plus tôt.

- Toi, ma beauté. Ta mère t'aimait, elle disait que ton intelligence dépasserait la sienne, et ta mère était un petit génie ! elle disait que ta beauté dépasserait aussi la tienne, et là encore c'est vrai.

Les larmes me montent aux yeux. Non, je ne veux pas. Je ne peux pas. Kei !

- Va coucher ton frère.

Je retourne doucement dans la cuisine. Simon ne doit pas savoir, il ne doit rien savoir. Je le porte jusque dans notre chambre, allume la petite télé et monte le son aussi fort que possible.

- Tu restes la mon grand, je dois soigner papa, il est blessé.

Simon opine, heureux d'avoir le droit à la télé, et je sors.

- Papa...

Il ne me laisse pas le temps de parler, sa main rugueuse attrape mon bras et me tire dans sa chambre. Dans sa chambre. Je réalise qu'il est sérieux, qu'il compte le faire. Non. Je me débats, afin qu'il lâche mon bras. Non. Je refuse, il n'a pas le droit de tout me prendre. Je tire sur mon bras, mugis, mais il a plus de force.

Il ne me ferait pas ça.

- Arrête. Je le supplie.

- Ma beauté...

- Papa je t'en supplie ne fais pas ça.

Je tire sur mon bras mais papa m'attrape plus fermement, il me tire dans sa chambre et claque la porte.

- Papa !

Il me glace lorsque sa main gifle ma joue, mon père me pousse sur son lit et s'abat de tout son poids sur moi, je me débats autant que je peux, comme je ne l'ai jamais fait, je me débats jusqu'à en perdre haleine, je lance mes poings dans tous les sens, je l'atteins parfois, mais jamais suffisamment fort pour décourager la bête qui se trouve au-dessus de moi. Je sais me battre, je suis forte. Je sais me débarrasser d'un homme. Je tente de relever mon genou pour asséner à la bête un coup dans les couilles, mais il me maitrise, je tente des coups plus réfléchis afin de me sortir de son étreinte mais ses mains osseuses me maintiennent fermement.

Il me gifle, encore et encore. Mais je continue de me débattre, pas pour Simon, pour moi, je me bats pour moi pour la première fois de ma vie. La bête se redresse et m'assène un violent coup de poings dans l'estomac, mon souffle se coupe et il en profite pour me frapper encore et encore, l'un de mes doigts se retrouve tordu, et un cri de douleur transperce ma gorge lorsque l'homme me le casse, il place une main sur ma bouche pour couvrir mon cri puis se remet à me frapper, à tel point que je finis par sentir le sang couler dans ma bouche.

Il a le dessus.

Il est plus fort.

Bats-toi, Irina.

C'est trop tard.

- Sois une gentille fille, ne me force pas à te défigurer, je veux reconnaitre ta mère.

Je pleure, je continue de me débattre, je suis de plus en plus faible et mes coups se transforme en griffure, j'arrache sa peau à l'aide de mes ongles, mais ça ne suffit pas.

AZUL - BruisesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant