Chapitre 8________________________
Irina
- Du déoooooo !!!
J'explose de rire, perchée sur les épaules d'Adriana. Ma tête tourne légèrement, la vodka y est grandement pour quelque chose. Quelle heure il est, déjà ? à peine midi je pense. Et nous sommes déjà complétement déchirées à la vodka.
Nous courrons dans les allées du centre commerciale, passant d'un magasin à l'autre, à chaque fois on fuit avant que le gérant n'est le temps d'appeler la sécurité.
- Les filles ! je crie, paniquée en me rendant compte de ce qu'on a oublié.
Adriana lâcha mes jambes pour que je puisse descendre de mon perchoir. Elles me détaillèrent de haut en bas, perdue. Mes pieds posés au sol, ma tête me tourne encore plus que lorsque j'étais sur le dos d'Ady alors je prends quelque seconde pour moi avant de leur expliquer.
- On n'a pas de robe ! je lance en chancelant en arrière.
J'ai un peu la nausée, mais j'imagine que c'est dû à mon tour sur les épaules d'Ady.
- Meeerde...
- Fais chier !
Charlie passe un bras part dessus mes épaules et colle sa bouche sur ma joue avant d'ajouter :
- Je sais. je sais, je sais ! je sais quoi faire ! elle chantonne
- On fait quoi ?! s'exclame alors Ady, brisant mes tampons. Non. Mes tympans, en morceaux.
- Faut qu'on aille au centre commercial, y a un super magasin de robe, cher, mais Keiran d'amour nous paie comme des stars.
Je la jalouse, moi je ne suis pas payé comme une star. Je soupire, et me demande comment nous allons faire pour nous rendre au centre commercial, toute bourrée, aucune de nous ne peut prendre le volant. Ady, qui a l'air de se poser les mêmes questions que moi, observe autour de nous avant d'exploser :
- Mais on est au centre commercial !
J'éclate de rire en me rendant compte qu'elle a raison, les gens autour de nous nous lance des regards mauvais, ce qui accentue mon rire, j'adore qu'on me regarde mal ; c'est rigolo.
- Suivez-moi !
On obéit, et c'est donc à la suite de Charlie qu'on entre dans un magnifique magasin. Je reconnais directement au style de la déco qu'on est dans un machin de luxe. Aussitôt, je me rembrunis et attrape le bras des filles.
- On doit faire attention. Je chuchote exagérément fort. Ils vont nous mettre en prison sinon !
- Chuuuut ! s'écrie Ady
Nous nous taisons soudainement toute les trois, nous fixant les unes après les autres. J'observe autour de nous et ne vois aucun gérant en colère ou vigile près à nous sortir d'ici, alors c'est avec le sourire que je lance un clin d'œil à mes amies. On se remet en mouvement, cherchant les robes parfaites. Dix minutes à peine après cela, mes bras se trouve recouvert par une dizaine de robes.
- Tiens. Me dit Charlie en me tendant une carte de crédit.
- Attend ! faut qu'elle les ajuste ! madaaaaame !?
Une vendeuse qui passait à côté sursaute en réaction au crie d'Ady, et s'avançe vers nous d'un pas peu assuré.
- Mesdemoiselles que puis-je p...
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AZUL - Bruises
RomansaIl suffit souvent d'une seconde pour que tout bascule, ou d'une minute et 52 secondes : le temps qu'il leurs a fallu pour enlever son petit frère. Elle le retrouvera, peu importe le prix. Lui, il est le prix à payer, elle le sait. Un souvenir, le...