Ô toi la familière inconnue
C'est quand je suis enfin allongée
Que j'espère te retrouver
Ô malheur quand c'est elle la survenueIl m'est dur de quitter tes bras
La brume que tu laisses
Me tient en liesse
Il me faut bien laisser mes drapsSouvenirs fugaces
Aussitôt couchés sur le papier
Ou ancrés dans l'imaginaire de ma personnalité
Je suis en quête des tracesMais tout s'arrête
Je ne peux l'effacer, elle reste de marbre
Inscrite, sa malice se fait traînarde
Quand l'autre me revient en têteElle obtient toujours ce qu'elle veut
Pulsions glauques assouvies
La responsabilité est déjà toute réfléchie
Rien ne fait, tout n'est que vains voeuxÔ imprègne-moi de ta tendresse
Aide-moi à l'oublier
D'où te vient ce don inné ?
Ce doux-amer me caresseJe suis perdue
Les deux sont censées m'incarner
Leurs apparitions font de moi l'hôte hanté
J'y repense dans l'obscurité des ruesDes parts que je ne peux ignorer
Des parts d'un gâteau antagoniques
Des parts d'une étrange mécanique
Des parts au trouble reflet
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Vie(s) de folie(s)
PoetryIci vous trouverez : - ces maux que vous avez parfois vécu, qui rongent de l'intérieur - les coups de folie de la vie, la légèreté d'assumer ses bizarreries - ce que nous avons en nous, dont nous ne devons pas avoir honte, mais que la société a déci...