J'ai un dragon pour mère
Et un serpent pour père.
Du crocodile, je n'ai que les larmes.
Je tente d'arracher mes écailles avec ma seule armeJ'écris ce que j'essaie de leur dire
Quand je hurle pour leur décrire
Ce que j'aimerai moins ressentir.
Je coule dans la lave de leurs dires.Je ne sais pas cracher du feu
Je n'ai que mes yeux
Pour pleurer
Sans arrêtJ'aimerai parfois les faire cuir
Mais je suis incapable d'haïr
Ce serait tellement plus facile
Je m'entrave dans le difficileJe ne détruit pas des cités
Je ne mords pas les pieds
Des jeunes filles imprudentes dans les champs,
Non. Mais moi aussi je répands du sang.Qui a dit que cela devait être celui des autres ?
Non, moi je me vautre
Dans l'étrange plaisir
De m'auto détruireJe ne peux pas leur faire ça,
N'est-ce pas ?
Mais pourquoi devrais- je garder ça pour moi ?
Si leur crocs acérés n'ont pas de surmoi.Ce n'est pas juste d'utiliser ta chaleur
Tantôt pour me réchauffeur, tantôt pour me brûler par ta torpeur.
Ce n'est pas juste de m'empoisonner.
Est-ce si compliqué de m'aimer comme je le voudrais ?Je vais m'échapper de la plus haute salle
De la plus haute tour, pour danser au bal
Sans la lourde présence silencieuse d'un serpent
Mais celle d'un gentil petit reptile dansant !
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Vie(s) de folie(s)
PoetryIci vous trouverez : - ces maux que vous avez parfois vécu, qui rongent de l'intérieur - les coups de folie de la vie, la légèreté d'assumer ses bizarreries - ce que nous avons en nous, dont nous ne devons pas avoir honte, mais que la société a déci...