60 - La fille de l'aube de la nuit

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Le blond doré de ses cheveux
Appelle le soleil
Le diaphane de sa peau
Hurle à la lune

Le gris de ses yeux
Ressemble aux jours de pluie
Et leur éclat
C'est le mordant de l'hiver la nuit

Le rose de ses lèvres
Comme de jolies fleurs d'été
Les cratères sanguinolents
Comme mimétisme de l'astre de Séléné

Elle aime autant le bleu
D'un ciel de juillet
Que d'une nuit d'août
Qu'importe les nuages et les étoiles

Ses mains sont froides
Mais elles veulent saisir chaque lendemain
Elle essaie de ne penser qu'à la vie
Quand la seule idée de la mort suffit à la glacer

Elle se laisse aller aux rêves diurnes
A minuit passée
Les nuits n'ont rien de blanches
Les jours sont teintés d'obscurité

Pour les cauchemars
Il y a la routine annihilante
Elle dormira dans les transports
Sa vie a tout d'une autre réalité

A l'aube de la nuit
Elle attend l'aune du voile sombre
A l'aune de la nuit
Elle supplie pour plus de repos

A l'aube de sa vie
Elle pleure son aune
Elle aime désormais la nuit
Et trouve toujours les jours trop courts

Vie(s) de folie(s)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant