Promets-moi qu'on n'en a pas fini.
On les connaîtra encore ces nuitsCouchées sous les étoiles
A tenter de dépeindre le monde en une toile,A défaut de tracer le destin
Parce qu'on est tout, parce qu'on est rien.Ensemble dans les champs,
Trouver sa place sans faux semblants
Pour des grains de poussièresDans ce si vaste univers.
Puer le feu de boisQuel mensonge bourgeois.
Ça sent la magie
De la traître nostalgie
Mais non, je l'aimais déjà,
Moi j'aime sans débats.Les voix à l'unisson
Autour de relations en cuisson
Il est beau le foyer
La fumée et les étincellesDirection le ciel
Et ça brille de milles feuxComme dans nos yeux
Et ça brille du même feu
Dans nos cœurs aux milles vœux.Aujourd'hui, je te confie un seul souhait
File-moi un échantillon pour regoûter
A ces instants inimitables
Pour oublier de me sentir minable.Chanter comme des folles
Des échos de casseroles
On se débrouillera pour cuisiner
Toujours en communauté.Aller, un peu de tout ça en fiole,
Je t'ai réservé un récipient plein de lucioles.J'ai la bosse des nuits en tente,
Des sacs de couchage en pente;
Capuches enfilées pour faire les chenilles
Ne sera jamais un jeu défraîchi
Car les meilleurs sommeils
C'est les multiples réveils
C'est la pluie qui rebondit
Sur les parois parées de gris.La poussière peut s'acharner sur les tissus
Elle n'enlèvera rien à ces souvenirs diffus.
J'en veux plus et encore,
Des randonnées à épuiser nos corps
Et qu'importe si je suis la dernière
C'est l'après que je préfère
La fatigue et l'épuisement divin
Ont l'effet d'un puissant vin.
Et si on s'est milles fois perdus,
Cartes devenues superflue
Je signerai sans hésiter
Avec vous, je me suis toujours retrouvée.Quelle belle symbolique que la promesse
Cérémonieuse et pleine de liesse
"S'il n'en reste qu'un, nous serons ce dernier"
Ça non plus ça peut pas s'oublier.
Il n'y a rien que je n'aime plus que les promesses;
Et voilà que je professe :Elles ne sont bonnes qu'à être brisées.
Si tu ne t'étais pas éloignée,
La mort t'aurais forcé à te parjurer.Si elle t'avait épargné,
C'est moi qu'elle aurait emporté.Alors, pour le goût d'encore,
Je t'offre une amphore :
De drôles d'habitations à roulettes
On vivrait à tout plein dedans
Comme dans une lampe de génie
Quelle idée de génie !
Peut-être qu'on devrait aussi y accrocher des ballons
Ensemble, on serait plus légers,Voilà ce que me chuchote le passé.
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Vie(s) de folie(s)
PoetryIci vous trouverez : - ces maux que vous avez parfois vécu, qui rongent de l'intérieur - les coups de folie de la vie, la légèreté d'assumer ses bizarreries - ce que nous avons en nous, dont nous ne devons pas avoir honte, mais que la société a déci...