Pour tout te dire : j'ai peur
J'ai ce perpétuel pincement au cœur
J'en connais la source
Je me suis lancée dans une étrange course
Où la vitesse n'importe pas,
Car les paysages ne défilent plus ici bas
Le corps est fatigué
L'énergie n'était plus avant même d'avoir commencéPour tout me dire : c'est de moi dont j'ai peur
Alors je reste la main sur le cœur
Pour m'assurer qu'il ne décide pas aussi de m'abandonner
Tous ne m'ont pas laissé, quelque part ça me déplaît
Les peurs profondes muent sans jamais s'effacer
J'ai beau savoir que je ne suis pas un boulet
Les chaînes de l'anxiété alourdissent mon pied
Je surveille le cadenas qui m'empêche de volerLes souvenirs auront des contours de plus en plus flous
Les durs sentiments qu'ils portaient restent malgré tout
Je ne suis pas sûre d'aimer être terrorisée
Par des choses contre lesquelles il est vain de lutterLes monstres peuvent retourner se cacher sous les lits
Le plus terrifiant de tous passe ses journée à traîner au lit
J'ai la sensation de m'aimer follement
Je crains que les autres ne puissent en faire autant
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Vie(s) de folie(s)
PoésieIci vous trouverez : - ces maux que vous avez parfois vécu, qui rongent de l'intérieur - les coups de folie de la vie, la légèreté d'assumer ses bizarreries - ce que nous avons en nous, dont nous ne devons pas avoir honte, mais que la société a déci...