14 - Et si je fuguais

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Soudainement m'est venue cette idée
De m'enfuir, me libérer.
Puisque aucun d'eux ne peut comprendre
Je m'en vais rejoindre les méandres
Infinies de la solitude
En espérant trouver la plénitude.
Pas besoin d'affaires
Pour s'envoler dans les airs.
S'ils trouvent cela insensé,
Je souris rien que d'y penser.
Prendre une décision,
Sans d'autre raison
Que la seule aspiration
D'en faire une vocation :
Un chemin, une échappatoire,
Les étoiles pour éclairer mes nuits noires.
Parcourir les sentiers battus
Pieds nus
Pour enfin se retrouver,
Que corps et esprit puissent s'accorder.
Se laver à l'eau de pluie,
Profiter des gouttes d'eau
Ruissellant lentement sur ma peau.
Devoir me débrouiller
Et beaucoup galérer,
Pour finalement évoluer.
Respirer l'air frais;
La brise pure
De dame nature,
Le chant des oiseaux
En guise de chanson au berceau.
Plus de vie sociale, ni d'amis,
Cela me va très bien ainsi;
Ou simplement les gens rencontrés
Le long de la chaussée
Pour un plaisir éphémère partagé,
Un peu d'humain en condensé.
Je n'aurai plus à me préoccuper
De la manière dont ils pourraient me juger,
De toutes les façons,
Peu importe nos actions,
Il y aura toujours des idiots pour le faire,
Ceux qui n'ont que ça pour se satisfaire.
Je décide d'oublier physique et apparence
Pour obtenir ma délivrance,
Si mon aspect repousse, je n'aurai pas à m'attacher
Ils ne pourront plus me manipuler.
Elle effraie beaucoup : la solitude,
Elle rime pour moi avec quiétude
Et parcours de réflexion
Sur mes décisions,
Jusqu'à la prochaine destination,
La suite où pieds et esprit me mèneront.


Vie(s) de folie(s)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant