Je t'ai envoyé
Des gros pavés,
De quoi te constituer
Jusqu'au prochain été
Un roman léger
Plein d'absurdités,
De quelques déclarations enflammées,
Des choses qui sont passées
Rapidement avant de défiler
Devant nos yeux fatigués.
Je t'ai dit de répondre quand tu voulais,
Quand la vie te laisserait
Un peu de temps pour te reposer
Et quand l'envie t'en prendrait.
Un petit marché répété,
Des traditions effilochées ;
Ce temps, tu ne veux pas me le donner.
Je te vois à leurs côtés
Et derrière les écrans transposés,
Je suis l'éternelle isolée.
Je me demande si je devrais
Définitivement m'esseuler,
Nos échanges commencent à se vider
De leur substance passée,
Ils leur manque la spontanéité.
On se parle comme des adultes endeuillées
Par leur jeunesse enterrée :
Suite de mots éloignés,
Esprits occupés,
Coeurs anesthésiés.
Je refuse de croire que l'ennui s'est
Confortablement enraciné
Je veux nous retrouver
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Vie(s) de folie(s)
PoesíaIci vous trouverez : - ces maux que vous avez parfois vécu, qui rongent de l'intérieur - les coups de folie de la vie, la légèreté d'assumer ses bizarreries - ce que nous avons en nous, dont nous ne devons pas avoir honte, mais que la société a déci...
