Je crois que je suis
Au milieu de son deuil
Et que commence le tien
Je crois que j'essuie
Je me suis assurée
De t'avoir laissé
Présents et mots sur papiers
Je me suis rassurée
Et si un jour tu doutes
Alors tu n'auras qu'à relire
Tu n'auras qu'à rouvrir
En attendant, je redoute
Nos souvenirs en gouttes
Et si tu ne les récoltes pas ?
Il pleuvrait sans rien à mouiller
Nos souvenirs, qu'est-ce qu'ils goûtent ?
Je préfère me dire
Que j'ai tout fait
Pour que tu saches
Je ne veux pas médire
Alors, je ne te retiens pas
Je te laisse partir, mais de toi
Je ne saurai entièrement me départir
Réminiscence, je te retiens
La mémoire des sentiments
C'est un joli reste
Je m'en satisferai
Sans ressentiment
Vieille amie de mon coeur
C'est pour maintenant
L'idée est installée, je m'y fais
Pour que ne naisse pas la rancœur
Et ma porte te sera ouverte
Même si je franchis le seuil
Pour prendre l'air
Je te salue en vers
Après t'avoir parlé en prose
Un dernier message
Deux mois sans réponse
Et après ? Je me repose
C'est un au revoir
Peut-être pas un adieu
Ça finira par aller mieux
C'est à toi de voir
VOUS LISEZ
Vie(s) de folie(s)
PoesiaIci vous trouverez : - ces maux que vous avez parfois vécu, qui rongent de l'intérieur - les coups de folie de la vie, la légèreté d'assumer ses bizarreries - ce que nous avons en nous, dont nous ne devons pas avoir honte, mais que la société a déci...
