Auparavant, jamais mes oreilles n'avaient tant sifflé
A l'évocation d'un simple nom.
Qu'importe mes vains "non" en protestation,
Un ange passe et surgissent ces mêmes lettres et sonorités.
J'ai tout désinstallé, tant tenter
Pour t'ôter de ma vue comme de mes pensées.
A quoi bon m'entêter ? C'est dans ma mémoire des espoirs
Que ton souvenir est parti se loger.
Toi t'es parti tout court,
Comme tant d'autres avant toi,
En coup de vent sur les toits
Et le temps qui cours toujours.
Il n'y a que ton prénom
Qui ne s'en va pas.
Oui, je sais, ça ne va pas,
Mais le murmure fripon
Caché sous mes jupons
Susurre que ce doit être l'univers
Qui me pousse à te dédier des vers
Et mentions en discussion
Quand bien même pour chacun de ces précédents
J'avais juré que ce serait le dernier.
Tant pis, je ne parierai pas un seul denier.
Je ne peux pas y croire, pas vrai ?
C'est ma tête, il lui faut constamment un moment
Pour comprendre, puis, suivre le plan,
Mais ton souvenir finira par s'estomper.
Un jour, les marques, enseignes et devantures,
Les enfants, amis et inconnus qu'on hèle
Pourront avoir le tintement de tes messages résonnant dans les ruelles,
Ton auréole en gravure,
Jusqu'à ton appellation vantarde
Sans que je ne sursaute un seul instant
Ou que j'y pense réellement.
Après tout, autrefois, je n'y prenais pas garde.
Elle est là l'explication, n'est-ce pas ?
Tout est une question d'attention.
T'as repris ta donation
Et me revoilà face à moi.
Reste plus qu'à combler le vide que t'as créé
Ta simple illusion
D'un complexe besoin de fusion
Hein oui que le destin a été inventé ?
Hein oui que c'est possible de t'oublier ?
Pour être sûre, par ce temps
Je brandis mon paravent
Et hurle au poids de ton indifférence de s'envoler
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Vie(s) de folie(s)
PoesíaIci vous trouverez : - ces maux que vous avez parfois vécu, qui rongent de l'intérieur - les coups de folie de la vie, la légèreté d'assumer ses bizarreries - ce que nous avons en nous, dont nous ne devons pas avoir honte, mais que la société a déci...