Un appui, je tourne la tête
Une friction des poignets
Entre mes seins par le froid dressés
Tout se répèteQuelques gouttes pulvérisées
L'odeur s'échappe, voilà qu'elle m'incombe
Instantanément, les souvenirs remontent
C'était l'effluve que tu aimaisEt contre mon gré, ce parfum est devenu tien
S'il n'y avait qu'un compliment à garder
C'est celui que je retiendrai : le premier
Tout a une senteur d'un toi mitoyenUn nuage se soulève
Aujourd'hui réminiscence embaumante
Demain poussière flagrante
Je collectionne les fragrances nouvellesFlacons vides sur mon étagère
Faudrait des rencontres pour tout emporter
Car tu es celle que je ne peux oublier
Lumières et reflets sur le verreMême boire c'est encore te penser
Je l'avais professer que tu serais ma liqueur
Ce poème revient me hanter à cette heure
Les fêtes, c'est t'exhalerEt tout s'échappe de mon image
Je veux tant la capturer
Rien que pour te la présenter
T'entendre encore contempler mon visageEt mes fesses ne bougent que pour ton regard
Je ne vis plus qu'en imaginant
Tes yeux posés sur mon corps mouvant
Sur mon corps gisant, mais toujours tardEt ma bouche voudrait crier ton nom
C'est dur de t'effacer de son discours
De ne pas t'évoquer toujours
Il est bien vide ce nonEt mes pensées, ô c'est surtout elles
Qui te proclame leur présent,
Cherchent la liberté en t'invoquant
Quand je dois te fuir, elle me coupe les ailesTout peut t'être rattaché
Le vagabondage dans les rues
La longue nuit à perte de vue
Tout peut m'être arracherJ'aime où j'ai pris l'habitude
De me perdre, c'est aisé
Et toi en moi, je me suis égarée
Laisse-moi rien qu'un peu de quiétudeLe pire, c'est encore que tu l'ai pas voulu
Alors je peux t'excuser
Mais pas me pardonner
Je te l'ai dit, je l'ai senti arriver ton dévoluPlus rien ne m'appartient
Qu'importe que je n'ai jamais été tienne
Peut-être que pour redevenir mienne
Il fallait que jamais tu ne sois mien
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Vie(s) de folie(s)
PoésieIci vous trouverez : - ces maux que vous avez parfois vécu, qui rongent de l'intérieur - les coups de folie de la vie, la légèreté d'assumer ses bizarreries - ce que nous avons en nous, dont nous ne devons pas avoir honte, mais que la société a déci...