J'aime la neige poudreuse
Et la vie poreuse
Deux choses éphémères
Une magie dans l'air
Les rues plus silencieuses que jamais
J'entends ma respiration désormais
Mon coeur bruyant, je le sens
Il appelle en moi l'enfant
J'ai voulu lui écrire un poème
Mes vers m'ont paru blêmes
Mes métaphores m'ont dérangé
Elle est incomparable, la brise a chuchoté
Rien n'est éternelle
Adieu la robe blanche de la belle demoiselle
Déjà ils veulent qu'elle grandisse
Ils la transforment par leurs vices
Les cristaux blancs, ces bellâtres
Deviendront un liquide noirâtre
La pollution de ses pensées
Elle n'a pas su plus longtemps la cacher
Quand elle se dépose chez moi
Un instant j'oublie le froid
Quand tout retourne au gris
La nuit peut amener ses dangers aussi
Les températures sont plus basses
Les os se cassent
Car la bouillie est changée en verglas
Mais lui aussi un jour se brisera
Que restera-t-il alors ?
Et moi, serai-je là encore ?
Rien. Deux réponses en une résumées.
Ne t'en fais pas, sans neige, tout sera oublié.
Sans neige ici bas
Plus d'empreinte de pas
Ils ne pourront plus se vanter
De l'avoir colonisé
Plus de lancers
Plus d'idolatration de l'immaculée
La neige n'est pas bonne
Qu'aux bonhommes
C'est une pluie de paillettes
On s'en fiche que tu les déteste
Regarde par ta fenêtre
C'est au sommet : sur toîts et arbres, elle s'arrête
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Vie(s) de folie(s)
PoesíaIci vous trouverez : - ces maux que vous avez parfois vécu, qui rongent de l'intérieur - les coups de folie de la vie, la légèreté d'assumer ses bizarreries - ce que nous avons en nous, dont nous ne devons pas avoir honte, mais que la société a déci...
