Et dans une mer de scies
Toi et moi on était deux riens
Sur une barque percéeTu m'as juré :
"C'est trois fois rien"
Les vertigineuses vagues se profilaientMais multiplier les promesses
Dans le vide, crois-moi
Ça fait toujours zéroMon Océane
Ô c'est idiot de te dédier des poèmes
Et d'avoir le mal de merJ'aime les tempêtes
Le déchaînement les éléments
Mais suis incapable de les supporterL'eau s'écrase et comme toujours,
Les bouffées d'air se raréfient
Mes pensées se dirigent vers toiC'est malgré moi
C'est malgré toi
C'est malgré nous, si un jour il y en a euLes coquillages oubliés
S'entrechoquent
Au fond de ma pocheEt machinalement,
J'y plonge la main
Bientôt, je les approcherai de mon visageJe les porterai à mes lèvres
Ou peut-être à mes oreilles
Pour percevoir le bruyant chuchotementParaît-il que c'est notre intérieur résonnant
Que l'on entend
Faut croire que t'es trop en moiEt toujours cette expression :
L'écho de nos souvenirs,
Comme un au revoir aux marinsL'ancienne demeure des crustacés
Finira empilée sur mon étagère
Là alors, je saurai me retourner avec le sourireLà alors, je te remercierai pour la déco
Nos bulles de bonheur
M'en ont mis plein les yeux, j'en plains les mots
VOUS LISEZ
Vie(s) de folie(s)
ŞiirIci vous trouverez : - ces maux que vous avez parfois vécu, qui rongent de l'intérieur - les coups de folie de la vie, la légèreté d'assumer ses bizarreries - ce que nous avons en nous, dont nous ne devons pas avoir honte, mais que la société a déci...