Leyla
« J'étais de nouveau attaché à mon siège, ma mère était devant près de mon père qui conduisait dans un état bizarre.
— Arrête la voiture, tu vas nous tuer. Supplia ma mère en pleure.
— Ferme ta gueule, putain, tu sais faire que ça, pleurer. Grosse pute, j'aurais dû t'égorger quand j'en avais eu le temps.
— Si te plaît ralenti... la petite...
— Aaah la petite, c'est ça ton putain de problème la petite. En hurlant.
— Arr... Elle fut stoppée par la gifle infligée par mon père.
— Ferme l... Lui aussi fut stoppé.
La voiture s'écrasa contre un mur.»
Je me réveillais en sursaut, j'essayais de reprendre mon souffle. Mais je me ressaisis très vite en me rappelant des derniers événements.
Je constatais très vite que je n'étais pas dans ma chambre, mais dans une chambre bien plus grande et spacieuse. Je tournais ma tête à gauche et une grande fenêtre me fit face. Il faisait nuit, la lune éclairée la chambre de sa lumière. Je descendis du lit pour m'approcher de la fenêtre.
Mon regard sondait l'immense jardin qui se trouvait de l'autre côté de la fenêtre. Mes yeux se baladaient jusqu'à s'arrêter sur un homme qui fumait. Il avait le dos tourné. Il portait une chemise blanche qui me laissait apercevoir ses larges épaules. Il semblait parler au téléphone.
Le vent paraissait le déranger, alors il se retourna et croisa mes pupilles, son regard me fit reculer d'un pas, lui ne bougea pas, avant d'écraser sa cigarette et de marcher très rapidement vers l'intérieur.
Est-ce qu'il venait pour moi ?
Il veut me tuer ?
Me violer ?
Je lui dois de l'argent ?Mes pensées furent coupées par le bruit de la serrure. Je courrais me cacher sous les draps de mon lit pour avoir peut-être une chance qu'il ne m'aperçoive pas.
Lorsque que je fus caché sous les draps, des bruits de pas se firent entendre. Ils étaient de plus en plus proches. Puis d'un coup plus rien. Je décide alors de faire de même, ne plus faire de bruit. Le silence semblait duré une éternité, mais j'ai décidé en espérant qu'il parte. Je pensais à toute sorte de scénario pouvant me sortir de cette misère.
Mais d'un coup, je sentis quelqu'un saisir ma cheville, alors je lâchai un cri, pendant que l'individu me poussait en-dehors du lit. Je tombe au sol, seul les draps amortirent ma chute.
Alors que je me débattais, je sentis un métal froid sur mon front. Un frisson de peur fit tendre mes membres. Je regardais d'où provenait cette pression sur le haut de mon crâne.
Je croise les mêmes pupilles sombres de tout à l'heure. Son regard paraissait sonder mon âme, il lisait en moi. Aucun de nous ne se daignait à interagir, alors je pris mon courage à deux mains et me lançais dans une tentative de communication.
— Vous... Vous êtes qui ?
Il ne paraissait pas vouloir me répondre, bien trop occupé à me détailler.
Je baladais mon regard sur ce qui m'était visible et je remarquais qu'il possédait énormément de tatouages sur le cou qui continuait sur tout le long de sa peau. Sa chemise entre ouverte me laissait apercevoir les tatouages qui descendaient, je fus interrompue par sa chemise. Je relève mes yeux vers son visage, ses traits semblaient irrités, ses cheveux noirs lui tomber sur le visage.
Il n'était pas moche, je dirais même qu'il était beau à regarder, mais il était effrayant.
Il finit par baisser son arme et la rangée dans la ceinture de son pantalon.
— Alors, on me mate ? Dit-il en me regardant.
— Vous aussi, vous me regardiez. Tentai-je de me défendre. Et qu'est-ce que vous me voulez ? Je vais vous signaler à la police.
— Voyons, ne te méprends pas Luna Mia, comment voudrais-tu aller te plaindre à la police ? Se baisse à ma hauteur. Alors que tu es enfermé ici avec moi comme ravisseur.
Taylor
J'étais en train d'attendre que ma pizza finisse sa cuisson en jouant au jeu du verre de terre.
Je n'attendais que ma pizza pour finir ma journée. Je tapais sur mon clavier pour attraper la pomme. J'étais prêt à battre mon record.
Mais c'était sans compter l'appel d'Alcaraz qui venait de détruire ma partie et ma concentration. J'hésitais à répondre bien trop loin dans mon jeu, mais je me souvenais de la fois où il avait divisé ma paye en deux pour ne pas avoir répondu à son message.
Je réponds et l'entends dire :
— T'as vingt minutes pour rappliquer chez moi avant que je la plombe.
Et il raccroche.
Vous voyez pourquoi on dit au enfant de bien travailler à l'école, pour ne pas finir comme moi. Un esclave, voilà ce que je suis, un putain d'esclave.
— Voilà pour vous monsieur. En posant ma pizza.
— Vous pouvez me l'emballer ?
J'arrive chez Felix et la première chose que j'entends ce sont ses cris.
La soirée s'annonce longue, très longue.
Je rentre à l'intérieur et me dirige tout droit vers les bruits. Les hurlements de Felix se faisaient bien entendre, il avait l'air vachement remonté.
Va savoir ce que la petite lui a dit.
Il est encore temps de faire demi-tour.
Trop tard, je suis déjà devant la porte.
Lorsque j'ouvre la porte où était censé dormir la petite. Je trouve un Alcaraz bien énervé en train d'insulter tout l'arbre généalogique de la gamine en lui ordonnant de sortir de la salle de bain.
Lorsqu'il me remarqua, il me dit :
— Dit lui de sortir de là avant que je ne fracasse la porte et lui fasse manger ses jambes. Dit-il en s'approchant de moi.
— T'as l'air bien énervé. Avec un sourire malicieux au visage. Elle te fait déjà perdre la tête à ce que je vois.
— Non, cette imbécile m'a craché dessus. Dit-il avec un air de dégoût.
Un rire incontrôlable sortis de ma bouche.
Ça m'a valu un regard noir de sa part.
— Je vois... je vais essayer de négocier. Dis-je en m'approchant de la porte de la salle de bain. Eh petite, sort de là, je ne sais pas ce que ce crétin t'a dit, mais ne le prend pas au sérieux, il lui manque quelques visses à resserrer.
— Continue à m'insulter et c'est ta tête que je vais resserrer. Dit-il d'un ton agacé.
Alors que j'allais rappliquer, la porte de la salle de bain s'ouvrît sur la petite bouille de la future Alcaraz. Elle avait les yeux rouges, Felix ne sait jamais si prendre.
Tu m'étonnes qu'il soit parti en kidnapper une.
///////////////////////////////////
Hiiiiiii
Bon je sors le chapitre 2 en même temps que le 1 comme ça c'est trklL'histoire elle est déjà terminé dans ma tête (c'est bzr de dire ça alors que c'est le chapitre 2) 😭mais bon faut que je mette tout ça à l'écrit
Pour l'instant on se dit à la prochaine et bisouuuu 🫶❤️

VOUS LISEZ
LOS ESPOSOS
RomanceC'était paradoxal lorsqu'on s'en rend compte à quel point l'homme que je devais craindre était en réalité la personne qui me faisait ressentir des choses aussi fortes, me dire que cette personne qui devrait me faire du mal, me tenait dans ses bras i...