LOS ESPOSOS

Chapitre 47

Taylor

Ça fait trois jours, trois jours que Leyla ne s'était pas réveiller. Ce que ce monstre lui avait faite endurée était indescriptible. Je n'avais pas vu ses yeux marrons depuis un bon moment et je devais bien l'avouer que moi comme tous les autres nous nous étions habitués à sa présence, elle est de la famille, de la savoir dans cet état me brisait le cœur.

J'étais descendu dans la cave, cet endroit humide que Felix avait décidé d'habiter depuis maintenant deux jours, il avait soigné lui-même les plais de son cousin, il voulait le voir souffrir à chaque fois qu'il ferait rentrer cette aiguille dans sa peau. Tous ça avec un seul but en tête, le faire souffrir encore plus.

En descendant les marches, je pouvais entendre les hurlements de ce dernier. L'odeur de pourrit et de sang sécher devenait de plus en plus persistante, je suis arrivé en face de cette porte, à l'intérieur, un Felix complètement diffèrent. Sa chemise blanche était devenue rouge à cause du sang, son visage ne reflétait aucune émotion, c'est comme s'il était en trance, en face de lui un Rodrigo complètement nu, à qui il manquait des doigts. Ses hurlements faisaient vibrer les murs et mes oreilles.

Lorsque je suis arrivé, Felix se retourna vers moi avant de se relever, et de poser ce couteau avec lequel il était en train de trancher les derniers doigts de cette pouriture. Il attrapa son téléphone avec les mains ensanglanter et tapa quelque chose et évita de me regarder avant de sortir.

J'ai regardé cette pièce qui semblait être une scène dans un film d'horreur, des objets de torture étaient posés sur la table, au coin de la salle attacher à une chaise, Rodrigo complètement nu, son expression faciale était figée, il était comme mort, n'importe quelle personne qui le regarderait sans le connaître aurait eu pitié de lui.

Mais moi je connais son histoire, et je sais qu'ici sur cette chaise, dans cet endroit sale et humide, n'était pas assez à côté de toutes les horreurs qu'il a faites passer à Leyla. Il mérite de souffrir bien plus.

Je me suis retourné afin de ne plus avoir à respirer le même air que lui, il me dégoutait. Cet homme ne méritait la pitié de personne.  En me dirigeant vers la sortie, un homme descendait les escaliers en direction de la salle, je savais qu'il était, et je savais aussi que Rodrigo n'était pas venu au bout de ses peines et de le savoir, ça ne pouvait que me rassurer.

J'ai continué d'avancer dans ce couloir sombre et humide avant de sortir par la seule porte où l'on pouvait apercevoir la lumière du jour.

Il ne va pas bien, en réalité depuis que je l'ai rencontré, je ne l'ai jamais vraiment vu heureux, il a toujours eu la tête dans ses affaires, il ne pensait qu'à se venger du tueur de sa mère, de son père. Il se refermait sur lui-même constamment, traitait les autres avec mépris et les prenait de haut par peur d'être sous-estimer qu'on pense de lui une proie facile. Il craignait d'être à nouveau cet adolescent faible, qui exécutait les ordres de son père, de n'être qu'une simple marionnette.

Flashback

                                                                                                                                              États-Unis, Washington

Je venais de finir ma journée de travail, et j'étais à nouveau dans ce bar où je finissais toute mes fins de semaine. Mes parents m'avait mis à nouveau à la porte après une énième dispute à cause de John. Ils n'avaient apparemment pas besoin d'énergie négative dans la maison pour le bien être de John donc d'après eux et la nouvelle secte qu'ils ont commencé à fréquenter, j'étais le problème des soucis de santé de mon frère.