Chapitre 45

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Taylor

Ça fait quatre heures que j'attendais dehors avec Àlvaro à mes côtés. Nous étions arrivés en trombe après que Rodrigo ait contacté Felix, ce dernier avait été convoquer pour se présenter devant les quelques membres de l'organisation qui ont pu être ici le plus rapidement possible. Ce dernier ne dit rien lorsque certains d'entre eux le regardaient avec des regards accusateurs. Malgré le fait qu'il soit persuadé que son père avait manigancé sa mort, il ne pouvait toujours pas le prouver. Mais fort heureusement pour lui, il n'était pas le seul à être sous les feux des projecteurs. Son cousin était également l'un des suspects principaux. Lorsque la maison explosa, il était là-bas. D'après Felix, il serait dans le coup cette enculer.

Lorsque les deux portes du bureau de Foster s'ouvrirent, le ramassis de personnes qui avait été à l'intérieur sortirent, certains en silence et d'autres en chouchoutant des choses complètement incompressibles. Lorsque Felix arriva vers nous avec son visage froissé par la colère et son oncle à son bras je compris que les prochains jours aller être infernal.

Foster tapa l'épaule de son neveu avant de rejoindre d'autre personne.

Lorsqu'il arriva vers nous il nous fit signe de commencer à marcher, ce que nous fîmes.

Nous savions que pour l'instant, Felix ne répondrait à aucune de nos questions, alors nous nous sommes contentés de partir des lieux, comme la plupart des invités. Il était impossible de ne pas voir les regards de travers que certains d'entre eux jetaient en notre direction.

Certains auraient vraiment dû naitre aveugle.

Nous étions montés dans la voiture et Àlvaro avait allumé le moteur et sans plus attendre nous avions vider les lieux.

Il eut un silence avant que je me retourne vers Felix assit à l'arrière.

— Alors ? Lui demandais-je.

Il leva son regard qui était braqué il y a quelque instant sur son téléphone. Il me fronça ses sourcils avant de tout simplement de me répondre.

— Ses abruties n'ont rien trouver. On m'a cassé les couilles pour rien. La seule chose qu'il avaient contre moi, était la relation tendue entre Juan et moi.

— C'est tout ? Demanda Àlvaro.

— Sans parler du fait que la seule chose qu'ils ont trouvé pour prouver la mort de Juan est un peu de son sang et celui de son frère.

— Alors pourquoi toute cette mise en scène ? Demandais-je curieux.

— Je pense que ce fils de pute avait senti à quel point les choses allaient mal tourner quand j'allais avoir le cartel, il a juste décider de se barrer. Dit Felix.

— Du coup les autres ils en pensent quoi ? Enfin, je veux dire tu penses qu'ils vont le chercher où quelque chose du genre ?

— Ils pensent qu'ils ont dû être kidnapper par un cartel ennemi, d'après certain, je suis le coupable. Mon oncle m'a justifiée mais je ne pense pas que ça aille convaincu tout le monde, mais ça ce n'est pas mon problème.

— Du coup, pour le cartel ? Le questionnais-je.

— Les plans vont bien se dérouler comme on l'a estimé. On va juste s'amuser à jouer à la chasse aux connards dans tout le Mexique pour trouver ses deux enculer, mais une chose est sûre, je ne risque pas de les lâcher d'aussi tôt.

— C'est tout ? Dis-Àlvaro.

— Non, dit-il en allumant sa cigarette, demain, je serai officiellement à la tête du cartel.

LOS ESPOSOSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant