Chapitre 14

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Leyla

J'avais mis pas mal de temps à réaliser ce qui me demandait. Il venait clairement de se planter en face de moi avec toute l'audace du monde, après m'avoir insulté et menacer.  Faut dire que cet homme n'a pas de limite.

Je me suis retourné pour le toiser. Il avait sa chemise tachée de sang au niveau de son bras. Sa blessure semblait avoir été profonde. Ses traits  étaient crispés, mais il tentait de le dissimuler avec son affreux sourire. Il avait l'air d'être mal au point.

Dommage pour lui que je m'en fiche.

Je me suis levé. J'ai attrapé ma couverture et l'avait enroulé autour de mon corps. Je me suis par la suite jeté sur mon lit et avais décidé d'ignorer sa présence. J'avais bien enfoncé ma tête dans l'oreiller pour  pouvoir profiter pleinement de mon sommeil.

— Tu penses que je joue avec toi ? Dit-il.

Je n'ai même pas pris le temps de lui répondre.

Il pensait vraiment que j'allais faire ce qu'il me demandait, après m'avoir humilié, rabaissé et insulté. Il ne pouvait pas faire ce qu'il lui passe par la tête, sans avoir aucune once de remord. Je n'allais sûrement pas me laisser faire.

La pièce était plongée dans un silence effrayant. Le fait de le savoir dans la pièce, ne me laisser pas dormir. Car oui, il me faisait peur. Mourir assassiner, n'était pas dans mes plans.

Alors que j'essayais de trouver le sommeil, ses pas résonnèrent dans la chambre. Le matelas s'affaissa sous son pois. Il venait de se coucher sur mon lit. Je sentais son bras frôler mon dos. Le bruit de ses chaussures qui tombaient au sol faisait résonner la pièce. Et me fit savoir qu'il avait enlevé ses chaussures, probablement pour être plus à l'aise.

Il va aller enlever ses chaussures ailleurs.

— Tu veux quoi à la fin ? Lui dis-je.

— Que tu me soignes. Répondit-il d'une voix fatiguée.

— Tu ne peux pas le faire tout seul ?

Il ricana. Avec un bras ? Ça risque d'être compliqué.

Il est bipolaire ce type. Il me faisait penser à une pièce de monnaie, il a deux face, une quand il est en colère, et une autre quand il est con. Dans les deux cas aucune ne me plais.

Je vais continuer ce qu'il a interrompu. Je ne vais clairement pas l'aider alors qu'il m'avait attaché comme une bête.

Il se croit tout permis, mais je ne vais pas me laisser marcher dessus. Après tout ce qu'il a dit et fait, il ne mérite pas une telle reconnaissance de ma part. Il ne s'était même pas excusé pour tout ce qu'il m'avait fait. Une personne comme lui ne doit certainement pas se soucier de ce que les autres pensent et sentent. Seule sa personne compte, la preuve est ma présence ici. Il ne s'est pas gêné de me kidnapper pour ses affaires personnelles.

Je sentais son odeur d'ici. Sa respiration était forte. Il n'avait pas l'air bien. Il faut dire que dans la vie tout se paie.

Alors que j'étais concentré à écouter sa respiration. Un embout métallique fit pression sur l'arrière de mon crâne.

— C'est la dernière fois que je vais te le demander, viens me soigner.

Mon sang se figea et le sommeil quitta mon corps. Mes sens étaient de nouveau en alerte. Mes yeux qui étaient fermés jusqu'à maintenant s'ouvrirent. Un frisson parcouru mon dos lorsqu'il fit glisser son arme.

— À toi de voir presiosa. (Précieuse)

Je n'étais malheureusement pas en position pour lui tenir tête. Alors, je me suis levé pour aller chercher la trousse qu'il avait laissé la dernière fois.

Il voulait que je le soigne, pas de soucis.

Après avoir allumé la lumière, je me suis approché de lui avec la trousse. Il était avachi sur mon lit, son arme en main et ses yeux sur moi.

Alors que j'étais arrivé à ses côtés, il se leva et avait déboutonné sa chemise. Il avait laissé apparaître ses nombreux tatouages. Mais un seul avait attiré mon attention, celui de la statue de la dernière fois. Je la reconnaissais grâce à ses longs cheveux qui lui recouvraient le visage, mais ce dessin il y avait un détail en plus. Elle brûlait, des flammes entourées son corps et on pouvait voir que certaines parties de son corps fondaient.

C'était effrayant, mais la curiosité se reflétait sur mon visage.

Mes yeux rencontrèrent les siens, qui eux m'observaient. Ils m'observaient comme s'ils attendaient une certaine réponse de ma part. Il attendait que je lui pose la question.

Mais j'avais beaucoup trop de rancœur envers lui, pour lui montrer que sa vie m'intéressait.

J'avais pris un peu de coton et d'alcool pour nettoyer la plaie. Je m'étais approché de lui et avais mis ma main sous son bras blessé pour que mon autre main s'occupe de sa blessure. Je serrais son bras pour lui transmettre ma colère, et j'appuyais sans aucune délicatesse mon coton sur sa blessure.

Il s'était crispé à mon contact brutal, il m'avait lancé un regard noir que je ne pris pas en compte en continuant mes actions. Plus il se crispait, plus l'envie de continuer me traversait. J'avais envie qu'il ressente la douleur qu'il m'avait causée, ce que tous ses gens m'avaient fait, je voulais qu'ils paient. Alors, j'appuyais, ma haine se déchaînait sur son bras, il mérite, ils méritent, pour toutes mes larmes, pour toute cette tristesse, pour tous ses souvenirs qui ne voulaient plus quitter mon esprit.

— Bon maintenant t'arrête ton cirque ou je te plombe la cervelle. En dirigeant son pistolet contre ma tempe.

J'avais levé mon regard, pour rencontrer le sien. Sa respiration était forte et pour la première fois, je le voyais perdu, il ne semblait pas comprendre ma réaction. Comme si pour lui, j'allais prendre soin de lui alors que depuis qu'on s'est rencontré, il ne faisait qu'aggraver ma situation.

Mes membres tremblaient et il le remarqua très vite. Il descendit son revolver jusqu'au col de mon t-shirt qu'il se mît à tirer. Il avait dévoilé une partie de ma poitrine et il se mit à tracer des ronds avec son arme autour de ma cicatrice.

— Dit moi mi diamante qui t'a fait ça ? (Mon diamant)





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