Leyla
Ça devait faire maintenant une bonne demi-heure que Rosa et Taylor étaient partis.
On avait fini nos achats et après ça on était parti chez une esthéticienne qui était très proche de Rosa. Elle m'avait fait les ongles et voulait me fait une épilation complète. J'avais refusé à ce qu'on me fasse le maillot et des parties que j'estimais beaucoup trop intime pour laisser quelqu'un que je ne connais pas s'en approché.
Elle m'avait conseillée d'utiliser un coussin en satin pour garder des boucles bien défini.
Après, nous sommes rentrés et nous avons rangé les vêtements dans le dressing. Ça nous avait pris un long moment et Taylor ne faisait que de se plaindre, ce qui a fini par énerver Rosa qui lui a jeté un talon à la figure. Il ne s'était plus fait entendre jusqu'à la fin.
Ils étaient finalement partis et m'avaient laissés seule.
J'étais couché sur le lit en m'amusant à compter mes cheveux. Je m'ennuyais et il n'y avait rien à faire en-dehors de la chambre.
Je repense à ma journée, et il faut dire que ça fait bien longtemps que je n'avais pas pris du bon temps.
Ça me faisait plaisir de voir que moi aussi, je pouvais aller faire du shopping et manger au restaurant avec une amie.
Même si la manière dans laquelle tout se passer était vraiment bizarre.
Et si elle aussi fait comme elles ?
Et si en réalité, elle veut m'utiliser ?
Elle va peut-être faire pire qu'elles ?
Cette fois-ci, peut-être que ça sera la dernière.
Je me lève du lit pour m'enfuir de ses pensées qui refaisaient surface dans ma tête.
Je ne voulais pas penser à ça. C'était injuste de ma part de vouloir fuir ma réalité, mais ça m'importait peu.
Je sortis de la chambre et partie en direction de son bureau.
Je marchais d'un pas rapide vers celui-ci et m'arrête arrivé devant sa porte.
Pourquoi t'es là ?
T'es bête ou quoi ?
Je vais lui dire quoi ?
Alors que j'allais repartir, la porte s'ouvrît pour laisser apparaître le visage du brun.
— Je m'ennuie. Dis-je en le regardant.
— Et je peux savoir en quoi ça me regarde ? Répond-il tout simplement.
— Je veux une télévision dans ma chambre. Pas très sûr de ma demande.
— Non. En fumant sa cigarette.
Sa chemise était entre ouverte. Ses cheveux tombaient sur ses yeux.
— Tu ne vas quand même pas me laisser m'ennuyer dans ma chambre ?
— Oui, j'en ai tout bonnement l'intention.
— Mais c'est injuste, je m'ennuie. En tentant de me justifier.
— Je n'en ai rien à foutre va voir ailleurs si j'y suis. Retournant dans son bureau.
— Si tu refermes la porte, je taperai la porte jusqu'à que tu sortes.
Il se retourna et s'approcha de moi et il me souffla sa cigarette au visage. Il avait attrapé mon visage entre ses doigts et avait appuis sur mes joues.
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LOS ESPOSOS
RomanceC'était paradoxal lorsqu'on s'en rend compte à quel point l'homme que je devais craindre était en réalité la personne qui me faisait ressentir des choses aussi fortes, me dire que cette personne qui devrait me faire du mal, me tenait dans ses bras i...