Chapitre 8

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Leyla

— Regarde, cette jupe longue t'irait bien. En me montrant une jupe.

Cela faisait un bon moment que nous faisions les magasins. Nous étions passés par plusieurs magasins. Rosa essayait plusieurs vêtements sur moi. Elle était excitée, en disant : « Il faut profiter, c'est la carte de Felix. »

Pour le coup quand elle m'a dit cette phrase, j'ai arrêté de regarder les prix. 

On était passé par le magasin de sous-vêtements. Rosa m'avait pris des ensembles de toutes les couleurs. Elle m'avait même acheté des brumes pour les parfumer. C'était vraiment drôle de la voir regarder les bas pour s'assurer que personne ne les avait mis avant.

On était maintenant dans un magasin de sport pour m'acheter des baskets et des survêtements.

Elle me faisait essayer plusieurs paires de chaussures en regardant que c'était bien ma pointure et que j'arrivais bien à marcher avec.

Après avoir fini nos achats, on sort du magasin.

Nos mains étaient remplies de sacs et ça commençait à faire un peu lourd. Rosa aussi semblait être dérangé par eux.

Alors qu'on allait commencer à marcher, mon ventre gargouilla.

Rosa se retourna vers moi et me sourit.

— Je pense qu'on va aller faire une pause dans le café juste là-bas. En montrant du menton le bistrot.

Je hochais la tête, et là suivis. Arrivé là-bas, on s'installe à une table.

— Libération. En déposant les sacs.

Je ris à sa réplique.

— Bon, qu'est-ce que je vais prendre ? Dit-elle en prenant le menu. Je crois qu'on va partir sur une assiette de pâtes. Et comme dessert un flan aux clémentines. Et toi ?

— Euh... En parcourant du regard la carte. Des raviolis et comme dessert un tiramisu.

— Bien, monsieur, en interpellant le serveur.

Il est venu et a pris nos commandes.

— Je vais appeler Felix pour nous ramener quelqu'un, parce que les sacs risque de nous déranger pour la suite de notre sortie.


Taylor

— Comment t'as pu laisser ça se passer ?

— Je n'étais toujours pas arrivé sur place. En me défendant.

Me revoilà en train de me justifier pour une chose que je n'avais pas commise.

J'étais arrivé chez Alcaraz en moins temps qu'il faut. Il m'avait appelé pour me demander comment ça s'était passé et comment dire que mes couilles se sont ramollis en entendant le ton de sa voix.

On était dans son bureau pour faire une récapitulation de ce qui s'est passé.

Et Felix, c'était monté très compressible.

— Putain, tu sais comment ses pendejos me taperont sur le système, quand ils apprendront qu'ils recevront leurs commendes plus tard que prévu. (Connards)

— Mais ça va d'après les hommes sur place, les armes n'ont pas étés trop endommagés.

— Oui, mais je vais devoir leur faire un prix. En mettant ses mains dans ses poches. Et puis...

Son téléphone sonnait, il le prit et répondit.

— Quoi ? Répond-il.

Toujours aussi courtois.

LOS ESPOSOSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant