Leyla
J'avais fini par me réveillée au milieu de la nuit. J'avais moins mal à la jambe et ma migraine avait fini par me quitter.
Alors que je reprenais mes esprits, les yeux bruns de Felix me firent frissonner. Il était là assis sur une chaise me fixant dans le noir.
Je m'étais relevé apeuré par sa présence. J'ai constaté que je portais une robe en satin que m'avait acheté Rosa. Ma jambe était entourée d'un bandage de la même manière que mes poignets.
Felix ne disait rien et se contentait de me fixer. Je l'observais de la même manière en me retenant de pas l'insulter de tout les noms.
Il tenait dans sa main un collier. Il le caressait avec son pouce.
Ça devait sûrement être lui qui m'avait mise au lit et habillé car sa chemise était mouillée.
Alors que on se fixait mutuellement en silence. Une douleur dans mon ventre me fit froncée les sourcils. Je sentais également un liquide chaud dans ma culotte.
Super, c'était vraiment le moment pour que ça arrive.
Alors que j'allais descendre de mon lit pour changer ma culotte et mettre une serviette, une voix résonna dans la pièce.
— Je peux savoir où tu vas ?
La manière avec laquelle il s'était adressé moi, après tout ce qui venait de me faire, me mit hors de moi.
— Et moi, je peux savoir ce que tu fiches ici ?
Un rire avait franchi la barrière de ses lèvre.
— C'est chez moi, je vais où je veux
quand je veux.— C'est vrai, monsieur je vais espionner les femmes pendant qu'elles prennent leurs douches. T'es qu'un putain de pervers. Dis-je en grinçant des dents.
Il se leva subitement en faisant tomber la chaise en arrière et se posta devant moi.
Il attrapa mon visage avec sa main et écrasa mes joues avec ses doigts.
— T'étais littéralement entrain de mourir sous cette douche. Donc arrête de dire de la merde, et remercie moi.
— N'essaye pas de retourner la situation à ton avantage. T'es un voyeur qui espionne les femmes quand elles sont nues.
Son sourire s'élargit et il me jeta un regard espiègle.
— Mais je n'espionne pas n'importe quel femme, car tu es ma femme. En insistant sur le dernier mot.
J'ai frappé sa main pour qu'il lâche mon visage. Et lui lançais un regard haineux.
— Je ne suis pas ta femme, et ce n'est pas une excuse pour te permettre de me regarder me doucher.
— C'est vrai que pour l'instant tu ne l'es pas mais dans deux mois, si. Avec un sourire au coin.
Je le poussais pour pouvoir passer dans la salle de bain et prendre ma serviette.
Je me levais du lit, sous son regard malsain. J'avais du mal à avancer mais je sautillais avec mon unique jambe en bonne état.
— C'était quoi cette marque entre tes seins ?
Sa question m'arrêta dans ma démarche. Je retournais ma tête pour lui jeter un regard noir.
— De quoi je me mêle ? Casse-toi. En lui tournant le dos.
Mais après ça j'ai entendu des pas rapide se dirigèrent vers moi. Il m'avait attrapé par le bras et m'avait forcé à rencontrer son regard.
— Écoute moi bien car je ne risque pas de te le répéter deux fois, je ne vais sûrement pas accepté que tu me parles de cette manière. Donc si tu penses que tu pourras te pavaner chez moi en m'insultant comme ça te chante, tu te trompes. Alors que les choses soient bien claire, tu oses encore me manquer de respect, je te promets que les sanctions vont tombées et ce que tu as vécu hier n'était qu'un simple aperçu.

VOUS LISEZ
LOS ESPOSOS
RomanceC'était paradoxal lorsqu'on s'en rend compte à quel point l'homme que je devais craindre était en réalité la personne qui me faisait ressentir des choses aussi fortes, me dire que cette personne qui devrait me faire du mal, me tenait dans ses bras i...