mon attache

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⚠️T.W: violence⚠️


Isaac

Lâche moi! Lâche moi puatin! je hurlais à pleins poumons. Je criais si fort que j'en avais mal


ARRÊTE! S'il te plaît arrête! Les coups s'abattaient sur mon corps, la douleur s'intensifiait encore en encore sans même s'arrêter. J'étais paralisé... mes membres ne répondaient plus à mes appels et je me sentais partir lentement.


J'étais enfermé dans une minuscule pièce plongée dans une noirceur oppressante. Mais il était là, dépourvu d'humanité, guidé par ses pensées entremêlées et troublées par l'alcool. Cette odeur était étouffante dans ce lieu. Elle le rendait encore plus fou, moins conscient et j'étais celui qui écopait de sa folie.


Du sang, du sang se répandait par éclats sur le sol. Des éclaboussures giclait contre les murs à chaque coups donnés un peu trop forts. Le décor que nous offraient ses tâches rougeâtres était le tableau définissant sa violence. Puis il attrapa mon col et me releva à sa hauteur. Il incurva ses lèvres et me montra un canif dans sa main. Ses lèvres s'incurvèrent et une lueur d'excitation défila dans ses yeux. La douleur qu'il allait m'infliger le faisait triper. Il voulait me voir hurler de douleur, jusqu'au point de le supplier d'arrêter. Il me rejeta en arrière avec tant de puissance que mon corps affaibli, s'écrasa contre le mur de mon dos. Et un rire s'échappa de sa bouche, ce rire qui me glaçait le sang lorsque je pouvais l'entendre.


Il savait ce qu'il s'apprêtait à me faire et moi aussi. A ce moment je préférerais être mort plutôt que de rester face à lui, à subir en ne sachant que étouffer mes cris. Alors il s'approcha lentement en faisant toujours son couteau entre ses doigts. La pointe aiguisée battait l'air et s'ajoutait sur le son de ma respiration haletante. Ses pas étaient lents, il me fixait avec ce sourire scotché à son visage. Il se nourrit de ma peur et se divertit de ma faiblesse. Je rapprochai soudain mes pieds de mes mains et rampai sur les fesses pour me rapprocher sur mur et m'éloigner de lui. Mais mon dos heurta de nouveau le mur, j'étais prisonnier. Il s'agenouilla devant moi, soudain il saisit mes chevilles et me traina sur le sol au milieu de cet endroit clos.


- Enlève-moi ça tout de suite, ordonna t-il en pointant mon haut. Sa voix, cette voix qui appartenait à celui que je voulais voir mort.


Je n'en fis rien, je ne pouvais pas. J'étais comme incapable de bouger. Subitement il enfonça son poignard sur mon torse et le glissa en bas de mon abdomen. J'étouffai un cri. La douleur était insoutenable. La plaie était à présent à vif et la chair fraîche se mêlait à l'air écrasant. Mon propre sang dévalait sur mes côtes laissant des traînées chaudes qui n'allaient pas tarder à se durcir. Mon torse était à présent ouvert à sa vue et tout à sa mercie. Puis sans attendre il mutila la peau de mon thorax. Il aimait la vue de mon sang,  l'odeur de la chair,la souffrance qu'il m'infligeait et ma faiblesse. J'étais dans l'incapacité de bouger, d'animer mon corps j'étais faible...

Puis lorsque je perdis toute attache à la réalité, j'entendis au loin des cris et même des pleurs. Alors je m'y rattachai et me concentrai sur cette voix, ce son, cette ouverture qui me reliait à l'extérieur.

J'ouvris mes yeux en sursautant, le souffle court. Ces cris, dans mon cauchemars ils étaient toujours présents ils résonnaient encore dans ma tête. Je passai alors mes mains sur mon visage et dans mes cheveux. Ces pleurs, je les entendais toujours. Suis-je toujours dans mon cauchemars?

Je me relevai sur le canapé et cherchai autour de moi. Des frissons parcoururent mon corps en posant mes pieds sur le tapis. Je suivis alors les sons et ils me guidèrent vers la chambre où Gabrielle dormait.

In one breath (EN REECRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant