J'ai regardé le soleil se lever puis j'ai cru que je réussirai à dormir un peu. Mais dans le canapé, j'ai finis paralysée par la peur à cause de mes foutu rêves éveillées. J'ai directement enfilé les bottes que Richa m'avait donné, j'ai bu de l'eau et je suis allée dans le jardin.J'arrache les mauvaise herbes comme si elles étaient la cause de tous mes problèmes.
-Barre toi de là, j'en jette une au fond du jardin.
J'en arrache un autre, encore une autre... J'ai oublié le nombre de fois où j'ai essayé de jeter mes mauvaises herbes dans les toilettes. Ces cachets qui me gâchent la vie. Je les détestent.
Mon réveil a sonné quand le soleil s'est levé, lorsque je somnolais sur les marches du perron. Je n'étais pas encore certaine de la visite de Chain mais sa voiture toujours garée devant la maison prouvait que je n'avais pas rêvé. Et lorsque mon réveil a sonné, j'ai d'abord hésité à prendre mon cachet parce que je croyais que je me sentais à peu près bien. Mais d'un coup, une grosse angoisse m'est montée, un mélange de peur avec l'impression d'une mort imitante.
Alors je l'ai pris. Les effets ne sont pas assez fort pour empêcher les cauchemars mais juste assez pour m'enlever un peu de l'angoisse qui m'empêche de respirer.
Alors que je jette rageusement une autre herbe, le portail grince.
-Hallo du ! (Salut toi!)
Je sursaute.
-Harley ?
Je me tourne vers lui en me levant. Son mettre quatre-vingt quinze laisse mon portillon pantois, il le passe et me rejoint dans la petite allée le sourire aux lèvres.
-Qu'est-ce que tu fais là... aussi tôt ?
C'est vrai il doit être six heures passée. Une fois à mon niveau, il me donne une accolade chaleureuse. J'évite de le toucher avec mes mains terreuses et me sépare en première.
Son crâne est impeccablement rasé comme à son habitude et son cou toujours aussi noir. Ses yeux bleu perçants me guettent de la tête aux pieds, ils sont soutenus par deux grosses cernes. On dirait même que ses jours sont creusées.
-Je voulais passer avant de prendre mon avion, il réponds enjoué.
Et lorsqu'il voit mes bottes, il sourit de plus belles. Elles sont bien trop grandes pour moi et le vert kaki est décoloré sur certaines zones. Sûrement le soleil.
-Hübsche stiefel, il ricane. (Jolie Bottes)
Mon cerveau fuse un instant.
-Euh... sie sind Dr. Martens. die neu... neue Kollektion... du weißt ? (Ce sont des Dr. Martens, la nou... la nouvelle collection, tu connais ?).
Même si mon allemand est bancale, ses yeux pétilles. Il se prend au jeu et ouvre grand la bouche.
-Dr. Martens ? Et je ne suis pas au courant ? Montre les moi, il me faut la référence !
Il sort son téléphone et prend en photo mes pieds. Je le repousse.
-Désolée c'est que l'élite qui y a le droit.
Il me dévisage et son sourcils levé contraste avec son sourire qu'il tente de contenir.
-L'élite ? Et moi je suis quoi ?
-Oh bah, pas grand chose.
Il éclate de rire et me dit quelque chose en allemand que je n'arrive pas à comprendre. Je ricane malgré tout avec lui, il me tape l'épaule tellement qu'il parait excité. Lorsqu'il reprend ses esprits, il se tourne vers les voitures luxueuses qui sont garés devant chez moi. Déjà celle de Chain puis la sienne, les voisins vont commencer à se poser de questions.
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Væ Victis - Théïa
RomanceC'en est trop, je le pousse de toute mes forces et il bascule sous l'emprise de mon geste. Je crois que sa tête se fracasse contre le sol. Atteinte d'une violente frénésie, je l'enjambe et lui attrape le cou. -Ferme ta putain de gueule ! Je lui serr...