LA STERILITE DE FEODOR

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Au même moment, dans ce même hôpital, dans un tout autre service, je me tenais face à mon médecin.

- Bon Féodor, vous êtes totalement guéri de votre méningite malheureusement, elle a eu une triste conséquence ; votre stérilité, vous ne pourrez plus être père , poursuivit le spécialiste.

Les paroles du médecin m'avaient atteint comme un coup de poing au plexus.

- Pardon ? Et ma vie sexuelle ? J'étais en sueur, je n'avais que 31 ans.

- Aucun souci de ce côté-là, m'assura-t-il,

- C'est que vos spermatozoïdes sont devenus totalement amorphes et rendent la procréation impossible, continua-t-il dans son jargon médical.

Je me levais totalement déboussoler et hagard parce que venait de m'annoncer mon médecin.

J'avais attrapé cette fichue bactérie lors d'un de mes voyages au Vietnam, je me suis battu contre cette maladie durant plusieurs semaines, et je pensais réellement, que je ne lui survivrai pas.

D'ailleurs, les médecins m'avaient demandé de prendre mes dispositions et de faire mon testament si nécessaire.

Mes examens médicaux terminés, je m'empressais de quitter cet hôpital, Paris et de retourner à Moscou, je préférais garder cette triste nouvelle pour moi. Ma mère ne devait rien savoir, elle aurait eu beaucoup de chagrin si je lui disais, de plus, Arya était allée étudier à New-York, elle ne serait pas là pour la soutenir.

Désormais, Paris ne sera plus pour moi, la plus belle ville du monde, car c'est dans cette ville que mon ciel s'était obscurci.

LAYAL AL-BAKKARIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant