Une fois, dans la voiture, Féodor me précisa qu'il avait fait une réservation au Royal Beyrouth hôtel, je savais que c'était l'un des 5 étoiles le plus cher de la ville.
- La vue sur la baie est incroyable, mais je ne t'apprends rien, puisque tu es libanaise.
- Es-tu déçu que je ne sois pas russe ?
- Tu es folle, jamais je n'ai eu sur ce genre de pensée.
- Je sortais avec des femmes russes, parce que c'était, disons...pratique !
- Layal, laisse-moi te le redire, tu es magnifique, belle à couper le souffle, mon souffle !
- Tu es la mère de mes enfants, cet état de fait me rend heureux et reconnaissant.
- Féodor, je suis certaine de pouvoir t'aimer.
Il prit ma main et embrassa mes doigts, un à un, sans me quitter des yeux. Sa tête penchait me permis de glisser avec délice ma main dans ses cheveux blonds.
J'étais consciente que cela allait être très difficile de résister à l'appel de nos corps fiévreux.
Nous étions seuls, dans cette suite, sur cette terrasse, où nous finissions notre dessert, un peu de chocolat s'était fixé à la commissure de la bouche de Féodor. Je me suis légèrement redressée au-dessus de la table, j'ai posé mon pouce au coin de sa bouche pour récupérer ce chocolat, ensuite lentement, j'ai porté mon pouce à ma bouche pour lécher ce chocolat tout en le fixant. Son regard s'était embrasé comme une torche.
Il reprit ma main et remit mon pouce dans sa bouche, mon corps s'était crispé, mon bas-ventre me faisait mal et j'avais besoin d'être aimé.
- Layal, tu es ma tentation et mon paradis, veux-tu satisfaire mon désir douloureux et impétueux ?
- Ceux ne sont pas que des mots, Layal !
- J'ai faim de toi, je veux goûter chaque centimètre de ta peau et te voir te consumer de plaisir.
Pour toute réponse, je me suis levée afin de m'asseoir sur ses genoux, il poussa un râle violent en laissant glisser sa bouche sur mon cou.
Avec une certaine audace, je sors les pans de sa chemise et je glisse mes mains sur son torse bouillant.
Il m'embrassa si violemment que ma lèvre me fit mal, pour répondre à son « attaque », je lui mordis la lèvre.
- Je n'en peux plus Layal, je te veux !
Féodor me porta jusqu'au lit, où il me déposa avec une certaine impatience, il retira tous ses vêtements tout en gardant son boxer, ma robe suivit le même chemin.
Je ne parvenais plus à aligner une pensée cohérente, pourtant j'ai pris conscience d'une chose, l'homme qui me faisait l'amour maintenant n'était pas celui qui avait abusé de moi, il y a 4 ans.
L'homme actuel était doux, prévenant et passionné, mon corps se cambrait et réclamait ses caresses. Sa bouche refusait de me laisser, je gémissais sous la pression de son désir que je sentais entre mes cuisses. Il avait trouvé mes zones érogènes sans difficulté. Lorsqu'il enleva son boxer, je ne pouvais plus attendre, je voulais le sentir en moi.
Féodor me dévorait de baisers et son sexe prit avec une douce violence mon intimité. Je remuais sous son corps afin d'augmenter son appétit et sa voix dans mon cou se libéra dans un cri presque animal.
Nous étions trempés lorsque l'orgasme vint nous libérer et nous faire ressentir la félicité. Après de longues minutes en moi, Féodor se retira et se retourna sur le dos, il m'attira dans ses bras et posa un baiser sur mes cheveux.
Je me sentais épanouie et apaisée, les bras de cet homme étaient devenus mon havre de paix, je crois que j'ai souvent ressenti sa présence planer sur moi comme s'il me protégeait.
- Layal merci mon ange, tu es mon précieux cadeau et je veux te faire oublier la blessure dont je suis responsable. Mais je veux aussi pouvoir te montrer mes faiblesses.
- Féodor, de nombreux bonheurs ont commencé par des erreurs, à présent, je peux, non, je veux aimer le père de mes enfants.
Pour toute réponse, Féodor m'embrassa éperdument !
FIN
VOUS LISEZ
LAYAL AL-BAKKARI
عاطفيةPourquoi personne ne m'écoute ? Je ne veux pas épouser mon cousin Naël, je ne veux pas d'un mariage forcé. Je veux juste célébrer le mariage de mon frère, ici, au Liban. Mais, par leur faute, j'ai dû fuir par une nuit d'été à Beyrouth, par leur faut...