L'ANNONCE

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Je quittais la boutique de mes parents, en pensant qu'ils avaient des problèmes de trésorerie ce qui expliquerait leur regard préoccupé.

Pourtant, avant de quitter PARIS, je voulais vraiment connaître les résultats de mes partiels afin de savoir si j'avais validé ou pas mon passage en 4ème année. Je réfléchissais encore lorsque mon portable se mit à sonner, c'était Lou.

- Alors, ma belle ce voyage c'est pour quand ? Me demanda-t-elle

- Officiellement nous partons samedi,

- Tu n'as pas l'air très enjouée, l'an passé, tu étais survoltée, me dit-elle

- Je ne sais pas, cette année, je ressens un étrange malaise, mon enthousiasme n'est pas top, quelque chose me dérange dans ces préparatifs.

- Normal, c'est un peu différent, cette fois, ton frère se marie. Continua Lou

- Tu as sans doute raison. Bref ! Parlons d'autre chose.

- Et toi, ton voyage pour LISBONNE, ça se prépare ?

- Oui, je pars en début de semaine, m'informa mon amie.

- Ok

- Bon, je vais devoir te laisser, ma belle, je dois encore préparer mes bagages.

- Ça marche, on s'appelle. Et Lou raccrocha

De nouveau, cet étrange malaise me reprit, je voudrais tellement me tromper.

A ce moment-là, j'entendis mes parents et mon frère se disputaient dans le salon, et leur altercation semblait grave, je décidais d'intervenir.

- Que se passe-t-il ?

Mon père se retourna et me dit sur un ton qui n'admettait aucune discussion.

- J'ai avancé ton billet d'avion, ton vol est prévu pour demain,

- Pourquoi, je ne pars pas en même temps que vous ? Je ne voulais pas entendre sa réponse.

- Je préfère vous attendre.

- Le mariage d'Elias est prévu dans quinze jours, et j'aimerai que tu aides aux préparatifs, reprit-il

Je n'en démordais pas,

- Ils sont assez nombreux là-bas, faisant allusion à ma famille qui se trouvait sur place.

- Et maman ?

- LAYAL ne discute pas ! Tu pars demain, point final et c'est non négociable.

Je savais par expérience qu'il ne fallait pas contredire mon père lorsqu'il commençait à tourner comme un tigre en cage ; et c'était le cas. Il paraissait nerveux, soucieux et même pressé de conclure quelque chose, mais quoi ? Je décidais de lui obéir.

LAYAL AL-BAKKARIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant