Natalya KOVALENKO, se sentait bizarre, ces deux petits garçons ressemblaient tellement à son Féo, pensa-t-elle.
Impossible, son fils ne fréquentait que des femmes russes, et cette jeune femme était clairement libanaise même si elle vivait à Paris. Jamais, elle n'avait vu une femme aussi belle, ces yeux incroyables, ce grain de beauté au-dessus de la lèvre rendait son visage encore plus mystérieux. Malgré sa peau claire, elle faisait très méditerranéenne, ces jumeaux étaient sûrement un subtil mélange entre cette beauté et leur papa.
Et cet homme, comment l'a-t-il appelé déjà ? Layal, oui c'est ça Layal ! Il paraissait la connaître.
- Maman ?
- Euh Pardon chéri, que disais-tu ?
- Visiblement, tu ne m'écoutais pas.
- Féo ?
- Oui,
- Pourquoi ne m'as-tu rien dit concernant ta stérilité ?
- Je suis désolé maman,
- Comment l'as-tu appris ?
- J'ai ouvert par erreur, un courrier médical qui t'étais adressé.
- Je ne voulais pas te blesser, je savais combien tu souhaitais être grand-mère.
- Ma méningite était très grave et même si je suis totalement guérie de celle-ci, j'ai eu malheureusement pour moi, quelques séquelles.
- Peu importe, ta santé est bien plus importante pour moi, chéri !
Ma mère changea brusquement de sujet et me demanda,
- Dis-moi Féodor, connais-tu une libanaise ?
- Non, tu sais bien que je ne fréquente que des femmes russes.
- Ou veux-tu en venir ?
- J'ai croisé une jeune femme magnifique au marché, elle avait un regard vairon indéfinissable et un prénom qui fait rêver.
- Elle s'appelait Layal
- Comment dis-tu, Layal ? Tu as raison, c'est prénom qu'on ne peut pas oublier.
- Oui
- Dans quel hôtel est-elle descendue ?
- Attention mon fils, j'ai vu un très bel homme lui parler, il avait le regard d'un homme très amoureux et désespéré.
- Comment peux-tu le savoir, maman ?
- Crois-moi mon chéri, je sais reconnaître ce regard.
- Te voilà prévenu, elle est descendue au « Gray Hôtel ».
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LAYAL AL-BAKKARI
RomancePourquoi personne ne m'écoute ? Je ne veux pas épouser mon cousin Naël, je ne veux pas d'un mariage forcé. Je veux juste célébrer le mariage de mon frère, ici, au Liban. Mais, par leur faute, j'ai dû fuir par une nuit d'été à Beyrouth, par leur faut...