MA COLERE

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Je bouillais intérieurement, je ne pouvais plus me retenir il fallait que je lui « crache » au visage, ce que j'avais enfoui depuis ces quatre années.

- Vous avez dit « offert » ? Monsieur,

- Non, je ne vous ai rien offert du tout,

- Vous vous êtes servi, « monsieur je-ne-sais-quoi »

- J'ai été obligé de passer une nuit par erreur avec un inconnu alcoolisé qui s'est jeté sur moi dans la cabine d'un yacht. Alors que je voulais juste fuir un mariage forcé avec mon cousin.

- Certains diraient que c'était un viol puisque je n'étais pas consentante et moi, comme je suis dans le déni total de cette affreuse nuit, je me dis que c'était une erreur impardonnable.

- Vous voyez pour moi ce fut une double peine.

- Je ne connais même pas votre nom.

- Permets-moi de rectifier cette erreur, devant ta porte puisque le destin m'a conduit jusqu'à toi.

- Je suis Féodor Anton KOVALENKO et je suis un homme d'affaires russe.

- A présent pouvons-nous continuer cette conversation sur mon bateau ?

- S'il te plaît Layal ! J'ai besoin de t'expliquer certaines choses, j'attendrai devant cette porte et si je dois mourir ici et maintenant, et bien, qu'il en soit ainsi !

J'étais perturbée par son attitude, et je n'ai rien trouvé à dire que,

- Admettons que j'accepte de vous suivre, vous me promettez qu'après notre conversation, je pourrais partir avec mes enfants et que vous m'oublierez ainsi que cette nuit et ses conséquences, Mr KOVALENKO.

- Allons discuter, ensuite tu aviseras.

Je devais la rassurer pour qu'elle me suive. Mais au fond de moi, je savais que je ne la laisserai jamais partir. Je ne pouvais pas, je ne voulais pas.

Notre rencontre était écrite et sûrement gravée dans le marbre même si ce fut sur un malheureux départ.

Mais ça, je ne pouvais pas te le dire alors pour l'instant, pardonne-moi mon ange !

LAYAL AL-BAKKARIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant