PARDON !

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Je devais absolument m'expliquer, et j'espérais que Layal ferait preuve d'indulgence.

- Layal, je te promets de te faire oublier notre première fois ensemble. Je veux te faire l'amour pendant des heures, des heures qui ne se termineront pas, des heures qui dureront des jours et des nuits.

Je mis un genou à terre devant la plus belle femme du monde, ce monde qui n'existerait plus si elle n'existait pas.

- PARDON mon ange de t'avoir violenté et effrayé, pour prendre une chose qui ne m'appartenait pas, et sans ton consentement.

- PARDON d'avoir fait de toi une mère célibataire durant 4 ans,

- PARDON de ne pas avoir été là, même si je n'avais aucun moyen de te retrouver si ce n'est ce foulard,

- PARDON d'avoir mis fin à certains de tes rêves à cause de ta grossesse dont j'étais responsable.

- PARDON pour toutes mes erreurs !

- Je sais cela n'excuse en rien mon comportement, mais, cette nuit-là j'avais beaucoup bu, en descendant chercher mon portable, j'ai découvert mon associé et ma petite amie de l'époque, en plein ébat torride et ce, dans ma cabine.

- J'avais bu de nombreux verres, juste pour oublier la vision de leurs corps enlacés.

- La cabine où tu étais cachée, était la seule que j'utilisais lorsque j'avais besoin de cuver ou de récupérer. Tu n'étais pas sensée t'y trouver.

- Tu comprends ma beauté, je croyais être seul ce soir-là, alors, au moment où j'ai senti ton petit corps sous le mien, je voulais plus, tu frémissais de peur, je te sentais trembler sous mes doigts mais je n'arrivais pas à m'arrêter.

Des larmes coulaient le long de mes joues, j'étais désemparée face aux aveux de Féodor, il était bouleversant et je voulais le croire.

- Féodor, relève-toi, s'il te plaît !

- Layal, je comprendrais si tu ne voulais pas me pardonner après ce que je t'ai fait mais tu dois savoir, il y a 4 ans, j'ai eu une grave méningite qui m'a rendu stérile.

- Anton et Yannis seront mes seuls enfants

- Je vous veux à mes côtés, j'ai besoin de toi pour continuer d'avancer.

- Tu verras, tu apprendras à m'aimer, me dit-il, tout en passant la main dans mes cheveux défaits.

- Pour ma part, je te chéris déjà de m'avoir donné ces deux petites merveilles.

- Je te chéris déjà pour ton courage et ta force qui t'ont permis de prendre les bonnes décisions concernant nos enfants.

Les yeux de Féodor se mirent à briller d'une émotion chargée de reconnaissance.

Je caressais lentement son visage viril avec mes deux mains jusqu'à la base de son cou tatoué, il se laissait faire avec un plaisir qu'il ne parvenait pas à cacher, son regard azur s'était assombri, il embrassait mes mains.

- Layal,

- Les enfants et toi êtes mon instant d'éternité.

- Tu as été faite pour moi et nous n'y pouvons rien.

Cette fois, c'est moi qui suis venue poser mes lèvres sur sa bouche pour le faire taire. A ce moment-là, notre baiser se fit plus ardent, rien ne pouvait arrêter le feu qui nous consumer.

C'est à cet instant, que nos enfants firent leur entrée, ils venaient, sans le savoir, de calmer, un peu, notre ardeur.

- Maman, on s'est reposé, peut-on aller à la plage ?

- Tu avais promis de nous apprendre à nager.

Je ne pouvais pas échapper à la promesse faite aux jumeaux. Mais en même temps, j'avais très envi d'être avec Féodor, je repensais en souriant à son baiser, si chaud, si passionné. Mes lèvres en gardaient la trace. Bon je devais reprendre mes esprits.

- Layal, après la plage, tu dois me revenir avec les enfants, promets-le moi !

- Je ne peux plus vivre où tu n'es pas et je me laisserai sans doute mourir.

- Je te le promets Féodor, je veux que mes enfants grandissent enfin, auprès de leur père.

- Je ne te connais pas mais je sens que je peux t'accorder ma confiance.

- Merci mon trésor !

Je suis partie avec Anton et Yannis, je préférais laisser le soin à Féodor, de raconter notre rencontre à sa mère.

LAYAL AL-BAKKARIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant