Chapitre 5

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Je me suis réveillée le soir même avec l'oreiller trempé et les yeux toujours humides. J'ai fais un cauchemar : j'ai rêvé que ma mère avait un accident en voulant venir à Londres et en mourrait. Mon père, ne pouvant pas vivre sans elle se suicidait et mon amoureux me quittait, n'étant pas au courant pour ma mère. Le rêve s'est fini sur cette rupture, qui m'effraye tant. Je me lève et descend les escaliers pour rejoindre mon père en bas, dans le salon. Quand j'arrive dans la grande pièce, je le trouve en train de discuter avec deux couple. Je suis encore trop moins pour apercevoir le moindre visage. Je me retourne afin de me regarder dans le miroir et vérifier que je suis présentable. J'ai encore les yeux légèrement rouge mais ça passe. Je décide donc de m'approcher et d'aller saluer les invités de mon père.
- Bonsoir.
- Ah Maud ! Ma chérie, tu te souviens sûrement de John et Gillian Haves, les parents de Marie et James.
- Oh ! Oui bien sûr ! Bonsoir ! C'est alors que je me rendis compte qu'il ne s'agit pas de deux couples mais d'un seul avec leurs enfants. Je me tourne vers mes deux amis. Vous voulez monter ?
- Attend Maud... Ça te dérange si les Hales mangent à la maison ?
- Bien sûr que non. On peut y aller ?
Il hoche la tête et je monte dans ma chambre avec les jumeaux. Une fois en haut, je m'écroule sur mon lit.
- Maud... Qu'est-ce qu'il t'arrive ?
- Rien, qu'est-ce qui vous fait dire que ça ne va pas.
- Tu as les yeux rouge et tu remuais beaucoup quand on est venus te voir tout à l'heure. Et puis ton oreiller est trempé. Alors ? Demande James en plissant les yeux comme s'il espérait mieux me voir. C'est quelque chose que je trouve complètement stupide mais mignon sur lui. Il me fait penser à Micka... Non ! Je vais me remettre à pleurer si je pense à lui. Je crois que je vais leur expliquer toute ma journée. Je me met alors à leur raconter depuis que Dylan m'a rembarré alors que je m'excusais jusqu'à ma conversation avec mon copain. James connaît une bonne partie mais pas Marie. Je me met à pleurer au fur et à mesure que je raconte et les jumeaux me prennent dans leurs bras.
- Maud... Je suis désolée de tout ce qu'il t'arrive.
- C'est pas ta faute, Marie. J'ai du mal à me faire accepter par tous le monde. Mais ce qui m'affecte le plus c'est l'attitude de Mickaël au téléphone tout à l'heure. Il me semblait si... distant. Et cette fille l'a appelé Mickou... Tu te rend compte ?
- Je te comprends parfaitement. Bzzzz bzzzz un téléphone en mode vibreur sonne. Marie regarde son téléphone, me regarde et dit : Je suis désolée mais je dois décrocher.
- Pas de problème, vas-y. Elle sort pour répondre et James se tourne vers moi.
- Si je vois ce gars un jour, je lui dirais ma façon de penser.
- Mais si ça se trouve, c'est juste moi qui m'imagine des choses. James me serre contre lui et nous discutons de tout et de rien. C'est fou comment il me fait rire sans efforts. J'ai de la chance de l'avoir comme ami. Marie revient et discute avec nous jusqu'à l'heure de dîner. Nous descendons tous les trois et rejoignons les adultes dans la salle à manger.
- Mr Parkinson, est ce que Maud pourrait venir dormir à la maison ce soir ?
- Bien sûr Marie, je n'y vois pas d'inconvénient. Enfin, si ma fille est d'accord... Maud ?
- Sérieux ? Je peux y aller ? Oh trop bien ! Merciiii Papa !
Nous finissons de dîner et je vais préparer mon sac pour la nuit et demain. Une fois finis, je descends pour rejoint dre les Hales dans le salon. Nous disons au revoir à mon père et montons dans leur voiture. Nous arrivons après dix minutes de trajet, la maison des Hales est vraiment immense. Marie m'emmène dans sa chambre, qui est... Rose. Les murs sont roses, le lit est rose, les draps sont roses, les meubles sont roses. La seule chose qui n'est pas rose, c'est le doudou sur l'oreiller.
- Comment tu trouve ma chambre ?
- Euh... Rose ? Mais c'est sympa. - Oui, moi aussi je trouve ça un peu trop rose...
- Un peu trop rose ? Marie, tu te moque de moi ? Dit James en explosant de rire.
- Non, pas du tout ! Je la repeindrais bien en violet...
- Attend, on l'a repeinte le mois dernier.
En entendant ça, j'eclatais de rire à mon tour. Elle nous boude avant de se joindre à notre hilarité. Quand vient enfin l'heure de se coucher, je met mon pijama et me brosse les dents puis je me couche avec Marie dans son lit. J'adore son doudou et elle adore le mien : le sien est bleu et c'est un petit loup tandis que le mien c'est un lapin orange et rose. Ils sont tous les deux tous doux et Marie et moi inventons une histoire et jouons avec nos peluches pendant deux bonnes heures avant de s'endormir, exténuées.

Quand le réveil sonne, nous n'avons pas envie de nous lever alors nous nous rendormons jusqu'à ce que James vienne nous réveiller en nous retirant la couette. Nous finissons par nous lever pour nous préparer pour le lycée, où nous étions une heure plus tard. James nous avait emmené dans sa Mercedes dernier cri. Quand nous sommes arrivés là-bas, nous avons trouve Louie et Dylan qui se "disputait", ils étaient au bord de la bagarre. Nous nous approchons et découvrons le pourquoi de la dispute : le banc. Non mais franchement, c'est pathétique.
- Putain ! Mais tu es chiant avec ton banc Louis. Se plaint James, prenant le parti de Dylan.
- Ne t'en mêle pas James. Tu serai pas le frère de Marie, ça ferait longtemps que je t'aurais renvoyé d'où tu viens !
- Vas-y essaie pauv' con !
- JAMES ! LOUIS ! VOUS ALLEZ VOUS CALMER TOUT DE SUITE ! LOUIS, TU NE MENACE PLUS JAMAIS MON FRÈRE ET TOI, JAMES TU N'INSULTE PLUS JAMAIS MON COPAIN !
- Tu n'as pas d'ordre à me donner Marie. Disent-ils en même temps sans se lâcher du regard et en s'avançant l'un vers l'autre. Marie essaie de se mettre entre les deux mais Louis la pousse de la main. Elle tombe et se met à pleurer. Je la regarde et me tourne vers les trois garçons
- Louis ! Tu te rend compte de ce que tu viens de faire ?
- Je... Je... Mon amour, je suis désolé... Je voulais pas... Dit-il en s'agenouillant près de sa copine.
- Dylan... J'ai rien a te dire à part que tu es un gamin, comme Louis, a te battre pour un banc. Et puis, James... Tu me déçois. Je me tourne et quitte la place pour trouver quelqu'un, comme Kyle ou Stacy, avec qui je pouvais parler.

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