Devant nous se tient la mère de Dylan (qui, évidemment, n'a rien à faire ici). Sarah, la mère d'Emily, à laissé échappé une exclamation de surprise et a les mains devant la bouche.
- Bonjour, je suis désolée pour le retard j'avais des rendez-vous ce matin.
- Qu'est-ce que tu fais là ? Tu n'es pas invitée.
- Mais chéri, ce parc est public et je voulais aussi te parler mon coeur.
- Je ne suis ni ton coeur ni ton chéri. Et je n'ai aucune envie de te parler.
- Dylan ! Ne parles pas comme ça à ta mère !
- C'est pas ma mère ! Ma mère est Sally. Et toi tu as tendance à l'oublier en ce moment !Sur ces paroles, Dylan me prends la main et s'éloigne. Je fais des cercles avec le pouce sur le dos de la sienne, espérant l'apaiser un peu. Lorsque nous arrivons loin des regards des autres, mon copain s'assoit sur le sol et se prend la tête entre les mains. Je m'assois à côté de lui tout en lui faisant face. Au bout de quelques minutes, il relève la tête et me regarde droit dans les yeux. La douleur qui est présente dans les siens me fait mal. Je lui prends la main et dépose des petits baisers dessus. Dylan soupire et m'attire contre lui.
- Putain... Je ne pensais pas que mon père était aveugle à ce point...
- Tu devrais dire à ton père ce que tu pense sans que ta... mère soit présente.
- Oui... Tu sais quoi, Maud ?
- Non, quoi ?
- Je sais pas ce que je ferai sans toi. Merci pour tout.
- J'ai rien fait.
- Tu es là, ça me suffit.Il m'embrasse tendrement le front puis se relève.
- Je crois qu'on ferai mieux d'aller retrouver les autres. Tu viens princesse ?
En ce moment, Dylan ne fait que de m'appeler princesse. Je vous avoue que ce surnom ne me laisse pas indifférente, j'adore la façon dont il le prononce.
Je me lève et prend la main que mon copain me tend. Nous retournons voir les autres et Sally est à un boit du terrain tandis que la mère de Dylan est à l'autre bout. Son père quant à lui, se trouve au milieu, ne sachant pas où aller.
- Tu m'attends là ?
Je hoche la tête et il se dirige vers son père, le prends par le bras et le dirige vers Sally puis, affectueusement il prend le bras de Sally et tous trois s'éloignent.
- Je ne comprends vraiment pas ce que mon fils a contre moi.
- Je ne comprends pas non plus. Je réponds (entendez ici le sarcasme). Après tout, ce n'est pas comme si vous les aviez abandonnés.
- Et bien non, tu as raison, ce n'est pas comme si je les avais abandonnés. En fait elle est vraiment stupide. Et puis, comment peut-il préférer cette Sally à moi. Elle est tellement superficielle !
- Vous rigolez j'espère ? Sally, superficielle ? Non mais attendez, qui de vous deux met une tonne de maquillage pour cacher ses rides ? Vous.
- Quoi ? Mes rides se voient ?
- Oui, énormément.Elle sort un miroir de son sac à main.
- Franchement, jeune fille, elles ne se voient pas du tout.
- Vous voyez ? Vous êtes superficielle.
- Pff... Je ne vois vraiment pas ce que mon fils te trouve. Tu es laide, stupide et arrogante. C'est sûr que ce n'est pas du sérieux pour Dylan. Il ne t'utilise que pour le sexe. Bon, j'en ai marre de t'entendre parler, bonne soirée Maud.Non mais elle se prend pour qui ? Tout ce qu'elle a dit était tellement sans intérêt ! Mais... Quand elle a dit qu'il ne m'utilisait que pour... C'est faux. Je refuse d'y croire. Et si... Après tout, je ne suis pas la première...
Je relève le regard et aperçois plus loin Dylan qui parle activement avec son père. Ils ont l'air de se disputer. Puis, je reporte mon attention sur la famille de mon amoureux. La plupart reste à l'écart de la vraie mère de Dylan mais quelques uns vont discuter avec elle. Ils n'ont pas l'air de l'apprécier énormément mais ils font un effort. Aisha et Jérémy sont dans leur coin et discutent, Emily et Lea sont avec Sarah et Jack est avec ses deux cousines du même âge que lui. Mary s'approche de moi.
- Rebonjour, Maud. Je n'ai pas pu te parler énormément tout à l'heure, Dylan te retenait prisonnière. Je lâche un rire.
- Oh, oui, votre petit fils est très possessif. Elle rit avec moi.
- Tu sais, Maddy a raison, Dylan est réellement plus beau quand il est avec toi. J'en déduis que Maddy est la petite fille qui m'avait dit exactement la même chose plus tôt dans la journée. Il est rayonnant, je ne l'avais jamais vu comme ça, même lorsqu'il sortait avec Mathilde.
- Oh, merci...
- Ne le prend surtout pas mal, j'avais rencontré Mathilde par hasard. Oh, peut-être ne t'avait-il pas parlé de Mathilde.
- Si ne vous inquiétez pas, c'est juste que c'est une de mes amies proches et me dire qu'elle l'aime toujours c'est assez... bizarre.
- Elle l'aime toujours ?
- Oui, elle est revenue cette semaine et le lui a avoué il y a peu. Mais je ne pense pas que Dylan veuille qu'on le cri sur tous les toits.
- Je ne comprends pas...
- Oh, pardon, c'est une expression française je suppose... Cela signifie que tout le monde le sache.
- Oui, je comprends mieux maintenant. Tu sais, je crois que Dylan a beaucoup de chance de t'avoir, tu m'as l'air d'être un amour, Maud. Je comprends pourquoi toute sa famille t'aime tant.
- Merci beaucoup.
- Je crois que les hommes ont bientôt fini leur partie, on va pouvoir rentrer. Vous mangez à la maison tous les deux ce soir ?
- Je ne sais pas, j'en parlerai à Dylan.
- Maud, n'oublie pas de venir me voir avant de partir. Et, bienvenu dans la famille Parker.Sur ces mots, elle s'éloigne. Je reste quelques temps choquée par ce qu'elle vient de me dire mais, quand une main se pose sur ma taille, je saute dans les bras du propriétaire de celle-ci.
- Wooh, dit Dylan. Que me vaut un tel élan de tendresse ?
- Elle m'a dit bienvenu dans la famille Parker ! Dylan, ta grand-mère m'a clairement dit qu'elle m'aimait bien !
- C'est difficile de ne pas t'aimer.Je tire mon copain par le col de sa chemise et l'embrasse fougueusement. Il passe ses mains autour de ma taille.
- Et bien, j'aurais mieux fait de te présenter ma famille en plusieurs fois si cela me permet d'avoir des baisers comme ça.
Je rigole et l'embrasse de nouveau. Il rit avec moi puis me fait signe de le suivre jusque chez ses grands-parents. Je fais ce qu'il me dit et nous rentrons avec les autres.
- Au fait, Mary nous a proposé de manger là ce soir, on fait quoi ?
- Hum... J'ai promis à tes parents qu'on rentrerait au maximum à 23h00 donc je pense qu'on peut se le permettre. Au fait, tu dors à la maison ce soir et tes affaires d'école y sont déjà.
- Mais tu as tout préparé dis donc.
- Bin ouais.Je ris de nouveau et Dylan me serre contre lui.
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Roman d'amourMaud Parkinson est une jeune fille qui vient de déménager à Londres depuis la France. Son père est manager, il s'occupe de star. Sa mère est ingénieur. Tout ça pour vous faire comprendre que Maud Parkinson a de l'argent. Elle a tout pour elle : elle...