Chapitre 24

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Nous venons de rentrer et Dylan a tenu la promesse faite à mes parents, il est 22:53. C'est pas important je crois. Nous nous mettons en pyjama et nous couchons. Dylan passe ses bras autour de moi et me fait des bisous dans le cou. C'est alors que je me souviens des paroles de la mère de mon copain.

- Dylan ?
- Hum ?
- Tu me promet que c'est du sérieux nous deux ?
- Bien sûr que c'est du sérieux, pourquoi penses-tu le contraire ?
- Je... Non, pour rien.
- Maud, qui t'as mis cette idée en tête ?
- Ta... Personne.
- Ma mère ?

Je ne réponds pas et il me tourne face à lui.

- Peu importe ce que t'a dit ma mère, n'oublie pas que je t'aime.
- J'ai... Elle a dit que tu m'utilisait pour le sexe.
- Maud, regarde-moi. Si j'avais besoin de quelqu'un pour le sexe, ce n'aurais pas été vers toi que je me serai tourné.
- Ah oui ? Et pourquoi ?
- Parce que tu es trop innocente...

Sur ces mots, il me tire par la taille et m'embrasse.

- Au fait, ça a donné quoi ta discussion avec tes parents ?
- Mon père n'accepte pas le fait qu'on apprécie pas... l'autre. Et avec Sally nous lui avons rappelé qui elle était, ce qu'elle avait fait et qui il aimait. Je crois que Maman ne supportera pas l'autre à la maison plus longtemps et qu'il était grand temps qu'on ai une discussion avec Papa.
- Je suis sûre que tu as fais ce qui devait être fait.

Je le regarde pendant de longues secondes puis baille. Il sourit et me serre contre lui alors que je ferme doucement les yeux.

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J'ouvre doucement les yeux, maudissant ce fichu réveil. Quelque chose d'humide se déplace sur mon épaule, je baisse le regard et Dylan dépose de nouveaux baisers dans mon cou. Nous nous levons, mettons l'uniforme et descendons prendre notre déjeuner. Évidemment, Dylan est près avant moi, il a fallu que je mette une touche de mascara et que je me face un chignon. Puis, quand nous sommes près, nous prenons nos affaires et montons dans la voiture de Dylan. Au lycée nous retrouvons nos amis ainsi que les français. Lors de la sonnerie, nous nous dirigeons vers notre salle et les français se dirige vers la permanence où leurs classes vont leur être attribués.

Je m'installe à côté de Dylan et le cours de mathématiques débute. Au bout de vingt minutes de cours, on toque à la porte. Puis une surveillante entre avec les élèves qui vont être dans notre classe. Il y a Emilien, sa soeur et Mickaël. Pas de Louise... Dommage. Mathilde me lance un regard... spécial et celui que Mickaël pose sur mon copain est noir. Je chuchote à l'oreille de Dylan :

- J'en connais deux qui ne sont pas contents de nous voir côtes à côtes.
- Tu crois qu'il sait pour nous ?
- Je pense qu'il s'en doute.

Le prof introduit alors les nouveaux venus.

- Donc, nous accueillons dans la classe à partir d'aujourd'hui trois jeunes français, dans le cadre d'un échange international. J'aimerai que vous les accueillez comme il se doit.

Tout le monde dit bonjour et le prof attribut les places restantes aux nouveaux venus. Heureusement, en début d'année tout le monde avait voulu se mettre autour de moi et il n'y a donc plus de place libre près de Dylan et moi.

À la fin du cours, Emilien nous rejoint et nous nous dirigeons avec James et Kyle vers le cours suivant (français comme par hasard !). La prof est littéralement enchanté d'avoir trois autres élèves français dans la classe.

- Oh, mais c'est parfait, nous allons pouvoir faire des groupes de quatre et intégrer nos français dans les groupes. Je ne sais pas si vous le savez jeunes gens, mais dans la classe que vous venez d'intégrer se trouve déjà une française ! Maud, lève-toi s'il te plaît.
- C'est inutile Madame, on la connaît déjà, on vient du même lycée qu'elle.
- Ah oui ? Mais c'est encore mieux, elle va pouvoir s'occuper de votre intégration ! N'est-ce pas, Maud ?
- Bien sûr, je m'occuperai de Mathilde et Emilien.
- Tu as oublié... euh... Mickaël.
- Non non, je n'ai oublié personne. Je ne veux juste pas m'occuper de son intégration parce que j'aimerai qu'il s'en aille assez vite.
- Maud, change de comportement immédiatement, ce jeune homme ne t'a rien faut a ce que je sache.
- Justement vous ne savez pas. Ne sommes nous pas sensés être en cours de français ? Alors faites votre travail et puis voilà.

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