Chapitre 15

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- Maud, chérie réveille toi.
- Maman laisse moi dormir !
- Bon très bien, nous allons à la gare sans toi.
La gare ? Mais oui ! La gare ! Je me levais en toute hâte, me coiffais, m'habillais et descendit en 5 minutes crono. Je m'installais à la même table que mes parents et avalais mes céréales en un rien de temps. Je montais me brosser les dents, mettre mes chaussures et prendre mon sac avant de retourner en bas.
- Bon on y va ?
- Patiente, Maud, on arrive.
- Maman !
- Maud !
Elle m'énerve. Nous finissons par monter dans la voiture et mon père démarre la voiture. Quand nous arrivons à la gare, je regarde mon téléphone et me dirige vers le quai 4, compartiment 18 du train qui doit arriver 5 minutes plus tard, en même temps que je reçoit un appel.

- Allô ?
- Salut... Je peux venir chez toi là, maintenant tout de suite ?
- Tout de suite ? Ça va pas être possible, je suis à la gare.
- Tu t'en vas ?
- Mais non abruti, j'attends Louise !
- Oh j'ai eu peur, j'ai cru que tu allais partir sans me dire au revoir.
- Jamais.
- Bon, je vais te laisser. Bisous.
- Attends ! Tu n'as qu'à passer dans l'après-midi.
- Pas de problème. Bisous.
- Je t'aime.
- Moi aussi.

Il raccroche et je me tourne vers mes parents qui regardent le train, dans lequel Louise se trouve, arriver en gare. Je sautais sur place d'impatience. Plusieurs personnes descendirent mais pas de Louise. Je m'inquiètais quand je vis une tête blonde sortir de son compartiment. Je lui saute dessus en criant :
- Louise !
- Maud ! Elle lâche ses bagages et me serre dans ses bras. Oh mon dieu, tu m'as tellement manqué !
- Mais toi encore plus ! J'ai plein de truc à te raconter. Tu vas voir la vie n'a pas été de tout repos ces temps ci.
- Chérie, tu auras tout le temps que tu veux pour me raconter mais là tout de suite maintenant je veux ma meilleure amie qui me manque okay ?
- No problemo darling.

Nous éclations de rire et rejoignons mes parents à qui elle dit bonjour puis nous nous sommes dirigés vers la voiture.
Une fois arrivés, mon amie s'exclama :
- Oh tu habite dans cette partie là de Londres ? Ma cousine habite pas loin ! On pourra passer la voir ?
- Si tu veux Louise ! Viens que je te montre ma chambre !

Nous montions dans ma pièce et nous installions dans mon lit. Nous discutions pendant des heures, je lui racontait ce qu'elle avait raté et elle me racontait la même chose de son côté en France puis nous sommes redescendues pour manger avec mes parents.
Vers 15 heures, alors que Louise et moi jouions aux cartes mon père m'appella depuis la porte d'entrée, nous descendions donc.

- J'avais presque oublié que tu venais ! Dis-je en m'avançant vers mon petit ami avant de lui donner un baiser. Louise, Dylan, Dylan, Louise.
- Ah, c'est toi Dylan. Maud parle beaucoup de toi. Je suis contente d'enfin te rencontrer. Et bah dis donc Maud, il est vraiment Canon ton mec ! Finit elle en français ne se doutant pas que Dylan comprenne très bien notre langue. Je regarde ce dernier qui a rosi.
- Maud parle aussi beaucoup de toi. Heureux aussi.
- On retourne dans ma chambre ?

Nous passons deux heures à jour aux cartes et discuter. Louise n'ayant pas le même niveau que moi en anglais, Dylan a parlé français. À 17 heures, mon amie s'est rendue compte qu'elle avait oublié d'appeler ses parents et s'éclipsa. Dylan et moi étions allongés sur mon lit, il me rapprocha de lui et m'embrassa.

- Ça va ? Tu n'avais pas l'air bien ce matin au téléphone et ni quand je suis descendue tout à l'heure.
- Non ça ne va pas. Tu sais, mes parents sont divorcés et ma mère était partie je ne sais où.
- Oui...
- Elle est revenue, sans prévenir. Elle a débarqué à la maison, elle est revenue foutre la merde dans ma famille. Je la déteste.
- Et ton père, il en pense quoi ?
- Il la laisse faire, il n'a jamais su lui dire non et il se dit que ces enfants veulent d'elle. Le seul qui veut bien d'elle c'est Jack. Et ma belle-mère en veut à mon père de la laisser de côté et de faire passer ma mère en priorité.
- Elle est arrivée quand ?
- Hier dans la nuit, quand on était au téléphone. J'en peux déjà plus, je crois que je vais aller dormir à l'hôtel ce soir.
- Tout seul ?
- Ouais. Lea dort chez son mec et Jack reste à la maison.
- Tu veux pas plutôt dormir ici ce soir ?
- Si ça te fait plaisir.
- Ça me fait plaisir.
- Merci. Il cala sa tête dans le creux de mon épaule et y déposa des petits baisers.
Je l'embrassait de tout mon soûl et me mettais au dessus de lui. Je passais les mains sous son tee-shirt sans quitter ses lèvres et il faisait de même de son côté. Nous avions complètement oublié la présence de ma meilleure amie et de mes parents dans la maison. Il me caressa le dos, remonta sa main jusqu'à mon soutien gorge et le degrafa. Je passa la main sur son torse et lui enleva son haut. Nous nous détachâmes à contrecœur lorsque ma mère fit irruption dans la pièce.
- Maud, j'ai fait un gâteau, vous voulez... Oh pardon, excusez moi !
Je roulais sur le côté et demanda à ma mère de sortir tout en lui disant que nous allions venir. Elle nous laissa de nouveau seuls, je ragrafais mon soutien-gorge, Dylan relit son tee-shirt et nous descendîmes. Nous trouvâmes Louise en bas, elle avait fini de téléphoner.
- Tu as fini de téléphoner quand ?
- Il y a dix minutes... mais je ne voulais pas déranger !
- Quoi ? Tu... Désolé !
- Tu n'as pas à t'excuser, je t'ai déjà fait ça aussi...
- C'est faux.
- Arrête, je sais que tu m'as vu avec ton cousin.
- Je... On étais des gosses ! Je ne t'en veux pas.
- Moi non plus je ne t'en veux pas. En plus, j'en ai profité pour passer du temps avec ta mère. On a fait un gâteau.
- Je sais, elle est venue nous prévenir.
- Oh mince ! Désolé.
- Tu n'y es pour rien. On va manger ? Dy' tu viens ?

Nous nous dirigeâmes vers la cuisine où ma mère nous attendait avec un gâteau au chocolat comme je les aime. Je souris à ma mère en m'installant à table puis je saisi la plus grosse part de gâteau. Louise explosa de rire.

- Maud, tu n'as pas changé ! Toujours aussi gourmande !
- Je crois que sur ça elle ne changera jamais mais on ferai mieux de se servir si on en veut un peux.

Au final, il n'eurent que deux parts et je mangeai tout le reste.
Je previns ma mère que Dylan dormait à la maison et nous passâmes une fin d'après-midi calme et agréable.

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