Ça fait maintenant un mois et deux semaines depuis la rentrée et rien d'anormal ne nous nous est tombé dessus.
La mère de Dylan est partie à l'hôtel sans pour autant quitter la ville ce qui agace mon copain dont le père rend visite très souvent à l'autre. Depuis qu'elle était arrivée à l'improviste dans le parc près de chez les grand-parents de Dylan nous nous sommes décidés à l'appeler ainsi : l'autre.
Mickaël et Mathilde n'ont toujours pas essayé de nous séparer, ce qui nous inquiètes légèrement.
Et enfin, Dylan part à Paris dans deux jours... Je ne suis vraiment pas pressée, c'est arrivé trop vite...
D'ailleurs, je suis chez lui et l'aide à faire sa valise. Depuis le début de la semaine je suis au bord des larmes, j'ai appris qu'en plus de Dylan ma mère part quatre mois avec lui (deux mois de plus que lui, donc). Par conséquent, ils habiteront tous les deux ensembles et mon père m'accompagnera lors de mon week-end à Paris. Tous les deux partent dimanche soir par avion. Dylan passe encore plus de temps avec moi, je crois qu'il a remarqué que je ne suis pas bien. Le fait de faire sa valise concrétise les choses et je crois que je vais bientôt craquer... Je choisi avec soin les vêtements qu'il va emmener, tout en lui laissant le soin de s'occuper de ses caleçons. Il est l'heure de goûter, je descends à la cuisine, où Dylan récupère quelques recettes de Sally, afin qu'il puisse faire le repas de temps en temps. Dans le salon, il y a quelques cartons. Certains contiennent des livres de Dylan, d'autres ses photos, et autres décorations et souvenirs. Je détache mon regard de ces caisses et entre dans la cuisine. Je me sers dans le placard des goûters, où je prends mes granolas. Dylan a relevé la tête quand je suis entrée dans la pièce et se dirige à présent vers moi. Il me prends par la taille et embrasse mon front.
- Maud, tu veux bien qu'on aille manger quelque part en ville que tous les deux ce soir ?
- Bien sûr que je veux bien, quelle question ! Je réponds en essayant d'adopter un ton enjoué. Dylan remarque que je me force, et me serre encore plus contre lui. Une larme réussi à s'échapper mais heureusement, je l'essuie avant qu'il ne puisse la voir. Nous restons dans cette position pendant plusieurs minutes puis je mange mes granolas et retourne à ma tâche.~~~
À 18:45, je suis fin prête. J'ai mis une robe bleue ciel (en multimédia), et me suis faite une tresse. Dylan m'attend en bas, avec mes parents. Je prends mon sac, une petite pochette beige, et y met mon téléphone, mon portefeuille et des mouchoirs. Puis, je descends après avoir mis des escarpins beiges. En bas, je fais un bisou à mes parents et suis Dylan jusqu'à sa voiture. Arrivé à celle-ci, il se tourne vers moi, m'attire à lui et m'embrasse. Je me rends compte que c'est la première fois que nous nous embrassons depuis deux jours, et que cela m'avait manqué. Lorsque nous nous séparons, je regarde Dylan, qui a une expression sereine, comme si ce baiser l'avait apaisé. Je monte dans la voiture et il démarre. Puis, nous arrivons dans un restaurant un petit peu en dehors de la ville, l'endroit était petit mais très paisible. Dylan prend ma main et m'emmène à l'intérieur. Il prend sa réservation et on nous emmène à une table, pour deux au fond de la salle, loin des autres. Mon amoureux tire ma chaise, me fait signe de m'asseoir et repousse la chaise. Il s'installe en face de moi et me regarde. C'est hyper stressant ! Je fais mine de rien et ouvre mon menu.
- Maud ?
- Oui ?
- Tu me manques.
- Je suis là.
- Oui mais tu es toute triste...
- C'est faux, je suis très contente d'être ici avec toi.
- Maud, je te connais. Tu t'es retenu toute la semaine, c'est le moment, vas-y.Je regarde Dylan et mes larmes se mettent à couler. Son visage à lui aussi est triste même s'il essaie d'être fort pour moi. Il se lève et vient s'accroupir devant moi.
- Maud, on s'appellera souvent, on se fera des facetime, je t'écrirais et tu viendras me voir dans trois semaines.
- J...je sais tout ça m...mais tu vas me m...manquer.
- Princesse, tu vas me manquer aussi. Mais n'oublie pas, je t'aime.
- Oh Dylan, moi aussi je t'aime !Je me jette au cou de mon copain et enfoui ma tête dans le creux de son cou.
- Maud, regarde-moi mon coeur.
Je relève ma tête et le regarde. Il est si beau, il rayonne et il y a des étincelles dans son regard. Il se penche vers moi et embrasse chaque larme qui coule, jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus. Puis, il me relève et nous nous réinstallons avant que Dylan n'appelle un serveur tout en me dévorant du regard. À peine quinze minutes plus tard, nos plats arrivaient. Tout était délicieux et l'ambiance dans le restaurant était au calme et à la joie. Au cours du repas, Dylan me fit rire, me parla et me lança des regards doux. Puis, au dessert, Dylan s'éclipse, sous prétexte d'aller aux toilettes. Lorsqu'il revient, il a une main de le dos, qu'il ressort avec un bouquet de roses rouges. Il s'agenouille devant moi et me tend le bouquet en me disant :
- À nos trois mois princesse.
- Wow, c'est aujourd'hui ?
- Et oui, le temps passe vite, n'est-ce pas ?Un énorme sourire se dessine sur mon visage et je prend le bouquet avant d'embrasser l'homme en face de moi. Oh mon dieu, comme je l'aime ! Il sourit et me rend mon baiser. Puis, il se relève, prend mon manteau, me le met sur les épaules et me présente sa main que je prends sans hésitation. Nous sortons du restaurant (je suppose qu'il a payer pendant qu'il était aux "toilettes") et je remonte dans sa voiture. Nous retournons chez moi, où je suis étonnée de voir que mes parents ne dorment pas et nous nous installons avec eux dans le sofa. Je me blotti contre Dylan et il caresse doucement ma taille. Plus tard dans la soirée, nous montons nous coucher. Je me blotti de nouveau contre le torse de Dylan, relève la tête et mes lèvres rencontrent les siennes. Cela faisait longtemps qu'on ne s'était pas embrassés comme ça, ça fait du bien.
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Populaire
RomanceMaud Parkinson est une jeune fille qui vient de déménager à Londres depuis la France. Son père est manager, il s'occupe de star. Sa mère est ingénieur. Tout ça pour vous faire comprendre que Maud Parkinson a de l'argent. Elle a tout pour elle : elle...