Ça fait une heure que nous sommes en boite et nous nous amusons comme des fous. Nous dansons tous ensembles et chantons (ou crions) les chansons que nous connaissons. Je décide d'aller me chercher un verre et Dylan m'accompagne pour me le payer (et oui on a gagné le laser game). Il nous commande une bière et moi je cherche les toilettes (Monsieur a une petite envie mais il doit me payer ma boisson). Je me rend dans le couloir près du bar et aperçois une ombre qui est au téléphone. Je n'y fais pas attention et continu à chercher les toilettes. Sans m'en rendre compte, je m'approche de cette ombre. J'entends alors la voix de Mickaël venant de cette ombre. Je l'approche et écoute discrètement sa conversation téléphonique. Je ne suis pas du genre à écouter les conversations des autres mais depuis ce que j'ai entendu ce matin, je ne peux pas m'en empêcher.
Mais oui... --- Bien sur, il n'y a pas de raison pour que cela foire. J'entends des pas, me retourne et vois Dylan qui se tient derrière moi. Je lui impose le silence et lui montre mon copain du doigt. Quoi ? Tu doute de moi ? --- Mais enfin mon cœur ! J'y arriverai. --- Oui c'est toi que j'aime. --- Non je n'aime plus cette... pétasse. --- Le plan... oui... Alors il faut que fasse l'amour avec elle, le filmer si possible, faire des photos si impossible. Puis les poster sur internet pour la détruire. Je suis tellement choquée et dégoûtée que je me retourne et tape contre le mur sans faire exprès. Attend chérie je te rappelle, j'ai entendu du bruit. Il raccroche mais je n'ai pas le temps de faire le moindre mouvement que Dylan me cachait déjà. Je ne vous dit pas comme c'est gênant de se retrouver coincée contre le mur, bloquée par un garçon pour faire croire que l'on s'embrasse. Dylan met des cheveux devant mon visage pour me le cacher et se serre contre moi. Je regarde Mickaël nous regarder, nous dépasser puis retourner danser. Je me met à pleurer dans les bras de Dylan et prend la bière qu'il avait posé par terre pour la boire d'une traite. Il me prend dans ses bras et me serre fort contre lui. Puis, il me dit en français (à mon grand étonnement) :
- Il ne te mérite pas. Je suis désolé.
- Tu... Tu n'y es p-pour ri-rien. C-C'est moi qui ai été c-conne d-de croire en-en lui. Nous restons comme ça encore dix minutes avant que mes pleurs ne se calme et Dylan me dit, toujours en français :
- Promet moi une chose, Maud.
- Oui, quoi ?
- Tu ne coucheras jamais avec ce mec.
- Je le le promet.
- Parfait.
- Dylan ? Est ce que tu voudrais bien... non rien laisse tomber.
- Tu veux faire quelque chose contre cette pourriture ? Il me demande avec un sourire tellement craquant. Euh... Qu'est ce que je raconte moi ?
- Ça ne me dérangerait pas en tout cas.
- Okay, que veux-tu qu'on fasse ?
- Je propose qu'on ne le vire pas déjà. Et il faudrait qu'il ne se doute de rien.
- J'ai une idée. Déjà, il faudrait que tu cherche dans son téléphone qui était la fille qu'il appelait et ensuite, je pourrais peut-être la trouver sur un réseau social et la draguer. Tu vois, je suis tellement beau que ça marcherais. Ensuite, il faudrait que l'on fasse comme si toi et moi étions super proche.
- Tu ferais tout ça pour moi ?
- Heu... En toute amitié bien sur. Et il faut que tu me promette autre chose.
- Oui ?
- Quitte le par téléphone une fois qu'il est retourné en France.
- Par téléphone ? Mais c'est cruel !
- M'en fout. Lui il est pas cruel avec ce qu'il te fais ?
- Si tu as raison. D'accord, c'est promis.
- Bien alors maintenant, sèche moi tes larmes et fais comme si tout allais bien. Maintenant on va aller prendre un verre et danser jusqu'au bout de la nuit. D'accord.
- Okay. Mais... Comment ça se fait que tu parles aussi bien français ?
- Ah, ça ! C'est parce que j'ai connu une fille française qui me plaisait beaucoup alors j'ai appris le français. Et bizarrement ça m'a plu alors j'ai continué même après qu'elle soit partie.
Je souris et le suis jusqu'au bar où il me relaie une bière et nous nous dirigeons tous les deux vers les autres où Mickaël est, évidemment. Je danse avec les fioles jusqu'à ce qu'elles partent avec leurs copain. Je sens quelqu'un me prendre la taille, je me retourne et remarque que c'est Mickaël. J'ai du mal mais je joue le jeu et le prend par le cou. La musique change pour un slowet nous dansons tout les deux.
- Je t'aime.
- C'est vrai ?
- Bien sur ! Tu en doute ?
- Non, bien sur que non.
- J'ai envie de toi.
- Je... Micka, tu veux dire quoi ?
- Je... Je... Est ce que tu es prête pour... faire l'amour avec moi ?
- Tu... Tu veux faire ta première fois avec moi ?
- Oui... Et toi ? Tu veux bien ?
- Mickaël... Je... Je suis pas encore prête...
- Tu ne veux pas de moi ?
- J'ai pas dis ça. Je suis pas prête c'est tout. Tu ne vas pas me forcer, si ?
- Non, jamais je ne ferai ça. Mais... Quand on le feras... tu voudras bien que... qu'on le film ?
- Quoi ? Pourquoi ?
- Parce que c'est important pour moi et que j'aimerai en garder un souvenir.
- Mais... Et si un jour on casse ? Tu ne voudras jamais poster ces photos ?
- On ne cassera jamais. Je t'aime et je ne te ferais jamais de mal. Aller, s'il te plait !
- Je... Je ne comprend toujours pas pourquoi ça te tient tant à cœur.
- Je veux avoir un souvenir du jour ou plutôt de la nuit qui sera la plus belle de ma vie. Par je que je t'aime. Et si tu ne veux pas... je pourrais faire des photos ?
- Pour t'en servir contre moi si on casse un jour ?
- Mais pourquoi voudrais-tu que l'on casse ? Je t'aime trop pour te faire de mal.
-TU MENS !
- Bébé, qu'est-ce qu'il t'arrive ?
- Je... Ne sais pas... J'ai peur du futur. C'est tout et puis j-je.... Tu m'as dé-déjà fais d-du mal... Je commence à pleurer.
- Quoi ? Quand ?
- La première fois que je t'ai eu au téléphone quand je suis arrivée. Il y avait une fille qui était chez toi et j'ai eu mal... J'ai douté de toi.
- Je... Je suis désolé... C'était pas voulu.
- C'est pas grave.
- Bon j'ai assez dansé, je te laisse.
Il est sérieux ? Il me laisse seule au milieu d'inconnus ? Je vais le suivre. Je me dirige vers le carré où nous nous sommes installés un peu plus tôt quand quelqu'un me prend pas la taille. Je tourne la tête pour voir qui c'est mais une voix me murmure à l'oreille :
- Joue le jeu ma petite Maud.
- Dylan... Tu sais ce qu'il vient de me proposer ?
- Non, quoi ?
- De coucher avec lui. Je lui ai dit que j'étais pas prête puis il m'a demandé si, quand on le ferai, je voudrai bien qu'il film. Pour, selon lui, en garder un souvenir. Je raconte tout en me déhanchant dos au torse de Dylan.
- Putain. Je vais le défoncer.
- Tu sais, si je n'avais pas eu tous ces soupçons sur notre relation, je lui aurait dit oui sans hésiter. Je sens ses mains se crisper sur mes hanches. J'essaie de ne pas prêter d'attention à notre proximité et regarde vers notre table. Je remarque que tous les autres ont arrêté de danser et que certains (dont James et Mickaël) nous regardent.
- Dylan, ils nous regardent.
- Laisse faire. Dit-il en me tournant vers lui quand une musique douce arrive. Je met mes bras autour de son cou et jette un autre regard vers nos amis. Ils nous regarsent tous. James sourit, Marie aussi. D'ailleurs ils sourient tous sauf Kyle et Mickaël. Je me retourne vers Dylan et lui souris. Nous nous regardons longtemps puis il parle : Tu es belle avec cette robe.
- Merci. Je rougit. Merci à l'obscurité de cacher mes rougissements. Toi aussi tu es beau.
- J'espère bien.
- Toujours aussi modeste Monsieur Parker.
- Toujours. Tu veux boire quelque chose ?
- Huumm... Je veux bien une bière.
- Tu vas finir bourrée toi, si tu ne l'es pas déjà.
- J'estime en avoir le droit.
- Tu en as totalement le droit. Il fait un signe à quelqu'un derrière nous. Je me retourne et aperçois un employé qui trimballait un plateau de bière. Dylan en prend deux, l'en tend une et nous trinquons. Une autre musique enchaîne, cette fois plus sensuelle. Je me colle dos à Dylan et me déhanche en rythme avec la musique. Dylan laisse traîner ses mains sur le côté de mon corps, ce qui me donne des frissons. J'aime cette sensation. Je ferme les yeux et continue cette danse sensuelle. Quand je les rouvre, Mickaël est debout devant moi entrain de danser avec une inconnue et de lui faire des bisous dans le cou. Je me retourne vers Dylan, aui semble d'abord surpris puis aperçois lui aussi Mickaël alors il me serre encore plus fort contre lui et cette fois c'est lui qui mène la danse et moi qui me laisse faire. J'aime beaucoup danser avec lui. C'est une sensation différente de quand je danse avec Mickaël.
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RomanceMaud Parkinson est une jeune fille qui vient de déménager à Londres depuis la France. Son père est manager, il s'occupe de star. Sa mère est ingénieur. Tout ça pour vous faire comprendre que Maud Parkinson a de l'argent. Elle a tout pour elle : elle...