Chapitre 17

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Dylan me suivit jusque dans sa chambre et une fois à l'intérieur, il me tourne afin que je lui fasse face, me regarde droit dans les yeux et me dit :
– Tu sais que je t'aime, toi ?
– Je crois que oui.
Puis il m'embrassa,nous reculâmes jusqu'à ce que je touche le lit et il me fit m'allonger sur ce dernier. Nous nous embrassâmes et nous séparâmes avant que cela ne dérape.
– J'ai un cadeau pour toi.
– Moi aussi.
Nous échangeâmes nos cadeaux et j'ouvris le mien en même temps que lui. C'était une magnifique chaîne en or au bout de laquelle il y avait un petit coeur. En y regardant de plus près, je remarquais qu'il y avait quelque chose de graver : Pour l'éternité.
– Oh mon dieu ! C'est splendide. Merci.
– Je te remercie aussi.
Je lui avais offert un cadre contenant des photos de nous deux (vous voyez ? Le genre de cadre ou on peut mettre plusieurs photos, et j'en avais pris un qui ne faisait pas trop culcul parce que Dylan est un mec quand même.) et il y avait également la photo de ma coque d'Iphone, celle où nous nous embrassions. Je les avais faites imprimées chez un professionnel qui les a rendues uniques et sur le cadre j'avais fais graver : il n'y a qu'un mot pour décrire ce que je ressent pour toi : l'amour. Je sais, ça fait un peu culcul alors que c'est seulement le début de notre relation mais nous savions exactement ce qu'il fallait prendre et que le premier resterai inoubliable. Il me prit dans ses bras et nous restâmes enlacés pendant plusieurs minutes.

~~~

– J'ai faim.
– Alors là pas plus que moi.
– On va voir ça. Le premier à la cuisine gagne.

Je me précipite à la cuisine, étant donné que je suis la plus proche de la porte. Je l'entends qui me suit puis je dévale les escaliers. J'arrive dans la cuisine au moment même où il m'attrape et fait en sorte que je tombe pour se retrouver sur moi. Il me chatouille tellement que j'en ai mal au ventre. C'est seulement quand elle ouvre la bouche pour me défendre que je me rends compte que Lea se trouve dans la pièce avec sa belle-mère. Dylan me lâche et je me relève en disant « J'ai gagné ! » puis me dirige vers le placard à goûter. J'ai passé tant de temps dans cette maison que je la connais presque par coeur. Quand je me retourne, Dylan est en train de se faire embêter par sa soeur tandis que sa belle-mère les regarde avec tant d'amour que ça donne le tournis. Décidant de ne pas déranger cet instant, je sors de la pièce et m'installe dans le canapé.  Bon j'avoue, il y a aussi le fait que j'ai reçu un appel.

– Oui ?
– Salut chérie, est-ce que ça te dérange si je reste trois jours avec ma cousine plutôt qu'un ?
– Non, il n'y a pas de problème.
– Et... Elle peut venir au nouvel an ?
– Si elle n'a rien de prévu, c'est possible.
– Okay super ! Bon je te laisse, à bientôt ma chérie !
– Salut.

Elle raccroche et je me retrouve seule avec moi-même. Je décide d'appeler James, n'ayant pas de nouvelles de lui et Marie.

– Oui ?
– Salut James, c'est Maud. Tu vas bien ?
– J'aimerai que ça aille mieux.
– Un problème avec Stacy ?
– Non, tout va bien avec elle. C'est... C'est mon père. Il a un cancer des poumons. La cigarette.
– Mais... Mais James ! Pourquoi n'as tu pas appelé ?
– Je ne voulais pas gâcher tes vacances avec Louise.
– Tu es où là ?
– À l'hôpital avec Marie.
– On arrive tout de suite.

Je raccroche et vais retrouver Dylan dans la cuisine. Je lui explique toute l'histoire et il prend ses clés de voiture pour qu'on aille à l'hôpital. Arrivés là-bas, nous demandons à la réceptionniste la chambre de Jonh Haves et elle nous l'indique tout en draguant complètement Dylan. Non mais elle se croit qui cette vieille moche ? Passons, nous montons à l'étage supérieur et nous y trouvons la famille Haves. Je serre dans mes bras mes deux amis et leur mère et Dylan fait de même. James m'apprend que Stacy et Louis sont à la cafétéria et qu'il se sent coupable de les priver de vacances. Soudain, des médecins et des infirmiers arrivèrent de tous les côtés et se rendirent dans la chambre de Mr Haves. Nous avons attendus longtemps sans comprendre ce qu'il se passait avant qu'ils ne sortent et que l'un d'entre eux ne vienne à notre rencontre. Je me précipite sur lui.
– Alors ?

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