Chapitre 13

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Nous étions sur le parking et dans les bras l'un de l'autre depuis une dizaine quand Jack s'approcha de nous.
- Hey, désolé frère... Mais il faut qu'on y aille, et un parking de fête n'est pas le meilleur endroit pour faire des bébés.
Je rougissait tandis que Dylan m'aidait à me relever en passant une main autour de ma taille. Nous montions dans sa voiture et nous rentrâmes chez lui. Puis nous montions dans sa chambre et nous préparions pour dormir (j'avais fini par laisser mes affaires dans sa salle de bain). Puis nous nous posâmes dans son lit et il me prit dans ses bras musclés.
- Maud, je ne t'ai toujours pas posé la question. Dit-il alors que je me serrais fort contre lui, comme chaque soir que nous passions l'un chez l'autre. Je les regarda et il poursuivi en ne me quittant pas des yeux. Veux tu sortir avec moi ? Et cette fois-ci je ne rougit pas et fut celle qui prit l'initiative de l'embrasser. Il semble quelque peu surprit mais cela ne dura qu'un bref instant. Je prends ça pour un oui. Dit il avant de m'embrasser à son tour.
Il me serra dans ses bras et m'embrassa une dernière fois avant que je ne m'endorme dans ses bras.

Quand je me réveillais, j'étais blottis contre Dylan et de nouveau, Marta la belle mère de Dylan entra, s'excusa et referma la porte. Pourquoi elle fait ça à chaque fois que je suis dans les bras de Dylan ? Elle va croire (encore une fois) qu'on est en... Oh. Mon. Dieu. Tous les événements de la soirée me devinrent en mémoire. Je rougis tandis que Dylan me serrait un peu plus contre lui. Ma réaction face à "lui" dansant avec une autre était stupide mais valait le coup. Je me mis à sourire comme une folle dingue et à observer Dylan dormir. Il ouvrit les yeux alors que je me regardais depuis dix bonnes minutes. Il me sourit et me dit bonjour avec sa voix du matin tellement craquante en accompagnant le tout d'un petit bisous. Nous restons là quelques minutes à nous regarder avant qu'il ne se lève et que je l'imite. J'avais pour pyjama un tee-shirt à lui, comme toujours. Il me pris la main et nous descendons manger un peu devant la télé. On pourrais appeler ça un goûté car il est 15:56 mais on mange un peu ce qu'on a envie. Jack descend un peu après nous, il avait ramené sa copine chez elle hier soir. Il s'installa avec nous et nous piqua un peu de bouffe tandis que Lea descendais prête à nous faire son petit discours. Oui je m'inclue dans le nous car depuis quelque temps elle me considère un petit peu comme sa petite soeur je crois et j'ai donc le droit à presque le même traitement que les deux garçons, traitement quelque peu privilégié je peux le dire.
- Vous avez vu l'heure à laquelle vous êtes rentrés hier ? Non mais vous vous foutez de moi ? Je vous ai déjà dit que je ne voulais pas que vous alliez en soirée alors même si j'accepte que vous y alliez, ce n'est pas pour que vous rentriez à pas d'heure !
- Pff t'es lourde Lea ! Laisse nous vivre un petit peu !
- Dylan ne commence pas. Parce que tu as encore ramener une fille à la maison.
- C'est pas une fille, c'est Maud.
- Je sais je suis pas aveugle mais cette fois-ci ce n'est plus qu'une simple amie, n'est-ce-pas ?
- ... Quoi ?
- Maman vous a encore vu mais cette fois tu ne vas pas le sortir l'histoire du cauchemar, hum ?
J'avais rougis et me cachait derrière mes cheveux. Dylan me regarda puis répondit à sa soeur.
- C'est vrai, Maud et moi ne sommes plus que des simples amis et alors ?
- Je le savais ! Ça y est Maman ! Lea sautillait sur place toute en applaudissant tant elle était heureuse. Elle s'assit à côté de Jack qui avait profité que sa soeur crie sur Dylan pour nous piquer plus de nourriture. Dylan me prit par la taille et m'approcha de lui pour me chuchoter à l'oreille :
- Je crois qu'elle n'attendais que ça.
- Tu sais qu'elle nous regarde là ?
- Oui et alors ?
- Et alors je sais pas, ça me gêne.
- Oh c'est mignon tu rougis. Dit-il en éclatant de rire et en me caressant le taille. Je met ma main sur la sienne et le stoppe.
- Arrête...
- Quoi, tu aime pas ?
- Si mais je te dis que Lea nous regarde.
- Je m'en fout, c'est juste ma soeur. C'est pas comme si c'était... Je sais pas moi... Tes parents ?
- Oui mais quand même tu... Je ne pût finir ma phrase car j'avais sa bouche collée contre la mienne. Il m'embrassait doucement, et me caressait la hanche en même temps.
- Vous savez, le canapé c'est pas beaucoup mieux que le parking pour faire des gosses.
Dylan se décolle de moi et dit à son frère d'aller se faire voir tandis que mon visage devenait plus rouge qu'une tomate.
- Tu rentre chez toi à quelle heure, Maud ?
- Euh... Je sais pas, il faut que je voie avec Dylan...
- On monte ?
- Ouaip.
Nous montions dans sa chambre, nous habillons puis descendions pour que Dylan me ramène chez moi. Mes parents m'attendaient dans le salon et me sautèrent dessus quand j'entrais accompagnée de mon petit ami.
- Maud ! Pourquoi tu ne répondais pas au SMS ? Ça va ?
- Oui maman. Je suis désolée mon téléphone est déchargé et je me suis réveillée il y a même pas une heure.
- Oh chérie, on s'est fait un sang d'encre !
- Je suis désolée...
- C'est rien. Bonjour Dylan, comment vas-tu ?
- Très bien monsieur et vous ?
- Beaucoup mieux depuis que tu m'as ramené ma fille.
Dylan rigola et me caressa doucement la main, ce qui me fit sourire.
- Bon, je te laisse. Je viens te chercher pour le lycée à neuf heure, okay ?
- Okay.
Il me fit un petit bisous tout timide sur la joue, c'est mignon il ose pas m'embrasser devant mes parents. Je souris un peu plus et lui donne un baiser. Puis j'éclate de rire en voyant sa tête toute rouge, presque comme moi chez lui.
- Allez, file. À demain. Je lui dit avec un clin d'œil. Il se mort la lèvre et sort de la maison. Je me tourne vers les parents qui ont le sourire au lèvres.
- Quoi ?
- Rien ma puce. Tu sors avec Dylan ?
- Non non, on est juste amis. Bien sur que je sors avec Dylan, pourquoi je l'embrasserais sinon ?
- Depuis quand ?
- Deux mois.
- QUOI ?
- Mais non, je rigole ! Depuis hier soir.
- Et bien tu as un sens de l'humour très développé ce soir.
- On est pas le soir, on est la fin d'après midi.
- Pffff pourquoi tu ressemble tant à ta mère ma fille ?
- Sûrement parce que c'est elle qui m'a conçue. Bon allez, je vais faire mes devoirs. Tchousse.

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