Partie 8_Chapitre 30

301 16 2
                                    

8ème partie

Intégration sociale

~Chapitre30~

Premier vrai échange

— Bien, Harry, il est temps que l'on parle de la raison pour laquelle vous avez deux gardes du corps.

— Arrête déjà de me vouvoyer, on est plus à ça près. Et ce n'est pas parce que je suis démon que tu n'en es pas moins plus fort que moi.

— Très bien, il est donc temps que l'on parle de la raison pour laquelle tu as deux gardes du corps. Cela ne change rien, tu dois être informé.

Je hochai la tête.

— Te souviens-tu du moment où je t'ai expliqué tes aptitudes et tes natures ?

— Qui ne le ferait pas, on y a passé plus de deux heures...

— Donc, à ce moment-là, je t'ai parlé de « sirènes pacifiques ». Il en existe qui ne le sont pas, et le fait est que celles-ci ont élu domicile dans le lac de Poudlard.

— Celui sur lequel on a fait le voyage en barque pour arriver ?

— Celui-là même, encore un mystère à élucider. Le deuxième fait est que ta nature de démon est en guerre constante avec ces créatures. Prenant en compte tes antécédents, il faut que tu saches que ces créatures ont déjà voulu s'en prendre à quelqu'un de ta nature.

— Une double nature comme moi ? Je croyais que c'était... ah non, juste rare, c'est ça ?

Mon professeur hocha la tête à son tour puis reprit, la voix semblant fébrile.

— C'est juste rare, mais là n'est pas la question, puisque je te parle de ta nature de 'source pure de vérité'. Partant du fait que ta nature démoniaque soit possiblement arrivée en même temps que ta cicatrice ou se soit exacerbée à ce moment-là, j'ai fait quelques autres recherches sur ton autre nature, que tu devais avoir eu à la naissance. Logiquement, cela devait venir des parents, mais ceux-ci étant morts, je ne pouvais pas leur demander.

— Eh bien... tant qu'on est là, peut-être ne le sont-ils pas. Mais leur aurais-tu même demandé ?

— Qu'avez-vous dit ?

— Plus tard, l'auriez-vous fait ?

— Probablement pas. Nous sommes à présent plus tard, qu'avez-vous dit ?

Il ancra ses yeux dans les miens. Ce petit jeu pouvait durer longtemps. Je ne dis rien avant qu'il soupire.

— Tes réponses avant, je présume ? demanda-t-il en passant à nouveau au « tu », sa fébrilité semblant avoir diminué.

Alors, je souris en acquiesçant.

— C'est bien, t'as compris.

— Donc, je tenais à te dire que tes gardes du corps sont là pour protéger ta nature disons positive pour ne pas nous répéter. Parce que manifestement, beaucoup de créatures en veulent à cette nature.

— Vraiment ? J'aurais pensé que les créatures les plus pures causaient moins de soucis... Il faut vraiment que je finisse de lire Theresia Ironwood, soupirai-je en me reposant au fond de mon siège.

— Qui est-ce ?

— Une auteure que quelqu'un m'a conseillée à demi-mot, dirons-nous.

— Ah oui, le livre que Thomas a rajouté à la liste.

— On dira ça, on a pas un peu dérivé du sujet là ? éludai-je rapidement pour éviter de parler de ce professeur qui finira par me hanter l'esprit s'il continuait.

CoïncidencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant