9ème partie
Recherches
~Chapitre35~
Absent
Je me réveillai vers 4h le lendemain matin, découvrant Dean et Seamus dans leur lit et mon estomac gargouillant de faim. Guère étonnant étant donné que je n'avais pas mangé depuis midi la veille. Je soupirai, me rappelant que la Grande Salle ne servait le petit déjeuner qu'à partir de 6h30. Et puis surtout, je ne pouvais pas réveiller impunément mes gardes du corps alors qu'ils m'avaient peut-être cherché longtemps la veille vu que je ne les avais pas prévenus que je retournais au dortoir.
Ou alors j'avais vraiment un traceur dans mes vêtements, mais je ne voulais pas y penser. Aussi allais-je me rafraîchir la tête à la salle de bain. Je n'avais plus mal à la tête, pourtant, mes cornes étaient toujours présentes. J'inspirai longuement, fermant mes yeux couleur émeraude, et essayai de les faire disparaître. Malheureusement, quand je rouvris les yeux, ce n'étaient pas mes cornes qui avaient disparu du miroir, mais ma tête toute entière, et à la réflexion, tout mon corps.
Curieux, j'avançai ma main vers la glace, avec l'impression de ne pas toucher l'air. C'était étrange, puisque nous ne pouvions pas toucher l'air, normalement. Ou en tout cas, nous n'en avions pas la sensation. Pourtant je me rendais compte à présent qu'il devait y en avoir une d'ordinaire que je n'avais pas maintenant.
Je n'arrivai jamais à poser ma main sur le miroir. Elle le transperça. Je pensai alors, avec raison, que ce devait être l'« absence » dont m'avait parlé le professeur de potions. Partant de là, je vérifiai que j'étais assez habillé et essayai de traverser la porte de la salle de bain qui me séparait de la chambre. Et je réussis.
— Woah, résonna ma voix lorsque j'ouvris la bouche d'émerveillement.
J'observai les murs aux alentours et me rendit alors compte des couleurs ternes qu'avaient pris mon environnement. Je n'y avais pas fait attention dans la salle de bain puisque je n'avais pas allumé la lumière, mais à présent, je voyais bien que même la lune avait gagné en pâleur.
J'étais soufflé, mais je décidai que j'explorerai ainsi plus tard lorsque mon ventre gargouilla de faim. Je retournai donc dans la salle de bain et fermai les yeux à nouveau. Lorsque je les rouvris, j'étais visible dans le miroir, mais mes cornes aussi. Grognant, je regardai si ma queue de démon était toujours présente. Et à ma grande surprise, non.
Je pus donc m'habiller normalement, serrant mon pantalon comme je le voulais, même si j'enfilai ensuite un sweat à capuche pour cacher mes cornes comme la veille. Je me postai ensuite à la fenêtre, observant la lune, puis le parc. Je repérai du mouvement dans la forêt adjacente à Poudlard et à la surface du lac peu de temps après.
J'eus alors tout le loisir d'observer un combat de regard mortel entre ce qui me sembla être un centaure, mi-homme mi-cheval, et une sirène, mi-femme mi-poisson. C'était très drôle, mais je ne pus m'empêcher de frissonner devant le regard argenté de la créature de l'eau. Ce devait être à cause de ce que m'avait dit Rogue quelques jours auparavant. En revanche, je me sentirais bien plus à l'aise avec un centaure. J'aimais bien l'allure de celui que j'observais, avec ses cheveux plutôt longs.
Je ne sus combien de temps exactement je restai à observer l'extérieur, même lorsque les deux repartirent chacun de leur côté. Je me sentis mélancolique des journées où je regardais par la fenêtre à l'orphelinat. Emma commençait à vraiment me manquer. Avant, je passais réellement la moitié de ma semaine avec elle. Là, cela faisait une semaine et demi que je ne l'avais pas vue. Un peu moins peut-être, et même si j'avais été assez occupé, sa présence me manquait. Je pensais en fait qu'elle avait réussi à se hisser au rôle de mère pour moi. Aussi décidai-je que j'allais lui envoyer une lettre avec Hedwige jusqu'à l'orphelinat. Mais il faudrait pour cela que j'attende le retour de ma chouette.
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Coïncidences
FanficSi Albus Dumbledore avait changé le personnage de Voldemort et la prophétie qui va avec... Si Harry avait un jumeau... que ce jumeau était pris pour l'élu, par Dumbledore, à sa place. Alors c'est tout un monde qui peut changer ! Harry, qu'on ne rec...