10ème partie
Ancré dans la peau
~Chapitre40~
Voldemort ?
Je me découvrais ce jour-là doté d'une froideur que je ne soupçonnais pas lorsque je vis la marque sur le bras de ce que je pensais être un allié. Je ne parlai pas, me contentant de tout véhiculer à travers mon regard. Pourtant, je n'étais pas loin de céder à la colère et de commencer à hurler dans le silence de ce qui devait maintenant être la nuit. J'avais le chic pour passer mes soirées loin de mes camarades et ça commençait à m'agacer. Je n'avais plus qu'une envie, redevenir qui j'étais avant, un souffre-douleur. C'était bien mieux pour mes pauvres neurones. Mais ce serait lâche, et je ne suis pas un lâche. Je ne le serai jamais.
Plutôt mourir que de ressembler à Ronald Weasley, qui esquivait toujours mes questions. D'ailleurs, il allait falloir que je le coince un de ces quatre sur ce qu'il avait fait à mon frère une bonne fois pour toute ou j'allais commettre un meurtre et me retrouver à Azkaban sans mes réponses.
Mais revenons à notre cher professeur si honni de Poudlard. J'étais resté silencieux trop longtemps, et il semblait qu'il avait commencé à m'expliquer quelque chose pendant que je réfléchissais à toute vitesse.
— Ne vous fatiguez pas, je ne croirai aucun mot de ce que vous me direz sans images, sans preuves.
Soudain, j'eus une idée. Mais était-ce réellement moi qui l'avait ? Je ne savais plus vraiment. Tout ce que je savais, c'était que mes deux natures étaient d'accord cette fois et j'allais donc les écouter, puisque ça semblait être pour mon bien. Je coinçai donc le professeur d'un sort, afin qu'il ne puisse plus bouger.
S'il était réellement de mon côté comme il semblait le dire, et je le croyais, ce n'était pas pour autant que je savais lequel était le mien. À dire vrai, je me sentais plus proche de Voldemort que de quiconque ce jour-là. Je sortis ma baguette magique, puis je la pointai sur son avant-bras.
Je réfléchis quelques instants, avant de simplement prononcer en fourchelang un rapide « Viens ». Peut-être n'était-ce pas la meilleure idée que j'avais eue. Mais en tout cas, j'étais sûr de vouloir rencontrer ce Voldemort.
Si comme je l'avais lu, il était soi-disant le dernier descendant des Serpentard, il allait forcément être étonné en recevant ce message comme lui en envoie à ses subalternes. J'attendis, longtemps. Puis trois coups furent frappés à la porte, et la personne ne sembla pas attendre de réponse puisqu'elle ouvrit. Je pris une grande respiration.
— Sevy, tu voulais quelque chose... ce matin ?
Cette voix, elle allait finir par me faire grogner. Pourquoi avait-il fallu que ce soit lui de la quarantaine de professeurs qui aurait pu débarquer à tout moment ? Peut-être parce que c'est le seul à qui Rogue parle... Non, je refusais d'y croire. Il y avait forcément une explication plus raisonnable pour que celui qui nous interrompe... soit le seul que je n'osai pas interrompre lorsqu'il me recula de la chauve-souris.
Il lui rendit ses mouvements d'un geste désinvolte de la main, mais le professeur ne bougea pas. Thomas sembla soupirer, me fixa quelques instants dans les yeux, puis décida de m'ignorer superbement pour demander au professeur ce qu'il voulait. Je fronçai les sourcils.
— Il n'aura rien tant que je n'aurais pas eu ma réponse.
— Tu en as eu une, marmonna Rogue dans sa cape, me donnant envie de l'étriper.
À moins qu'il ne l'ait que pensé, auquel cas... ça ne changeait rien.
— D'accord...
Je me tournai vers lui à nouveau, me rapprochant malgré le bras de Thomas qui tentait manifestement de m'en empêcher.
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Coïncidences
ФанфикSi Albus Dumbledore avait changé le personnage de Voldemort et la prophétie qui va avec... Si Harry avait un jumeau... que ce jumeau était pris pour l'élu, par Dumbledore, à sa place. Alors c'est tout un monde qui peut changer ! Harry, qu'on ne rec...