EUNSEOKI. changlix

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Mon beau-papa adoré m'avait tellement manqué !

Top dix des choses que je dirais si un jour j'étais kidnappé et qu'il fallait alerter Felix.

Ce vieux crotale avait posé son fessier sur mon canapé, il semblait si bien avec sa flûte de champagne que ça me filait presque la gerbe.

Ça faisait plus d'un an que je ne l'avais pas croisé et je ne m'en portais que mieux, seulement maintenant que mon couple avec Felix était à nouveau d'actualité et publique qui plus est, il était obligé de venir fourrer son gros nez dans nos affaires.

- Alors maintenant vous êtes... Coach ?

Son ton dédaigneux suivit de son rire hautain me piqua dans ma fierté. Felix leva les yeux au ciel avant de lui répondre sur le même ton.

- Oui. Et probablement le meilleur dans sa catégorie. Il crée du contenu qui plaît à plusieurs millions de personnes dans le monde entier et nous allons bientôt faire un partenariat avec ma marque de vêtement.

- C'est vrai que sortir avec quelqu'un d'important, ça aide toujours pour le business.

Vieux con.

- Même si je suis célèbre, si son contenu ne plaisait pas il n'en serait pas là.

Felix me flattait, ça me faisait toujours plaisir de savoir qu'il aimait mon activité professionnelle mais si elle était moins classique qu'à mon habitude. Il était vrai que je m'éclatais dans ce boulot, c'était le meilleur que j'avais eu et j'espérais le garder jusqu'à ma mort. J'adorais être payé pour me filmer en train de faire du sport ou aider des gens à la salle que j'avais ouverte.

- Ne te fais pas d'illusion mon chéri, reprit le senior. Sans toi, il ne serait rien.

- Euh je suis là, je l'avais informé, sourcils froncés.

- Encore... Soupira-t-il.

- Papa ! s'agaça Felix. Changbin ne t'a jamais manqué de respect alors fais-en autant, s'il te plaît !

- Et pourquoi je ferais ça ? répondit son père, visiblement énervé de devoir me regarder à nouveau face à lui, aux côtés de son petit ami, un suçon bien visible sur son cou. Tu fais ce que tu veux mon fils, et je fais ce que je veux.

- Non, être désagréable n'est pas faire ce que tu veux, c'est juste être un con !

Il finit par répondre qu'il était son pere, qu'il n'avait pas à lui parler comme ça, Felix répliqua que s'ils faisaient ce qu'ils voulaient il pouvait dire ce qu'il voulait, s'en suivit une grosse dispute qui ne m'intéressait pas le moins du monde alors j'étais parti dans la cuisine demander au chef de me faire un américano bien glacé que j'avais siroté en regardant mon petit ami conclure l'embrouille sur « sors de chez moi ! tout de suite ! ». C'était amusant mais gênant. Le beau-papa m'en tenait forcément responsable alors que pour le coup, je n'avais pratiquement rien dit.

Il fallait nous rendre à l'évidence, il n'y aura jamais une belle entente entre James Lee et moi-même, jamais. Il ne m'aimait pas, je ne l'aimais pas, j'étais certes prêt à faire des efforts pour Felix mais son père, lui, ne voulait même pas me regarder sans me dévisager à deux doigts de me cracher dessus tant je le dégoûtais.

Tant pis, tant qu'il ne m'empêchait pas d'être heureux avec Felix, je m'en fichais pas mal mais pour mon copain, ça semblait vraiment le préoccuper.

Quand James avait quitté la maison suivit de son homme à tout faire (officiellement assistant), Felix s'était laissé retomber sur le canapé en soupirant lourdement, j'avais laissé mon americano sur la table basse en marbre et m'étais empressé de le rejoindre pour le prendre dans mes bras.

- Je suis désolé... Commença-t-il. Je n'arriverai jamais à le comprendre.

- Ne t'excuse pas. Tu n'es pas ton père, et tu ne le seras jamais. Toi, tu es gentil, doux, amical, beau, intéressant, et si sexy...

Felix pouffa avant de m'embrasser furtivement.

- Qu'importe son avis, moi je t'aime, murmura-t-il près de mes lèvres.

- Moi aussi.

Après un autre baiser bien plus passionné, nous avons presque couru jusqu'à notre chambre sous les yeux médusés des employés.

J'aimais Felix à la folie, lui et rien que lui. Je n'en avais rien à faire de son père, de ses fans, de ses amis, c'était lui.

Il était ma plus grande fierté et mon plus grand trésor. Malgré nos difficultés, nous nous retrouvions toujours. C'était l'homme de ma vie, j'en étais certain.

Peut-être qu'un jour il se lassera de moi, peut-être qu'un jour nous nous séparerons pour de bon mais bordel j'étais prêt à assumer et subir tout ça, j'étais prêt à donner tout ce que j'avais pour être avec lui aussi longtemps que possible. J'étais prêt et heureux.

En attendant, Felix était avec moi.

J'étais heureux, et je priais pour qu'il le soit aussi.

- Es-tu heureux ?

Felix releva la tête pour encrer son regard dans le mien, puis il me sourit.

- Sí je suis heureux ? C'est encore plus que ça. Il pouffa. Et toi ?

Je lui avais souri à mon tour avant de doucement acquiescer. J'observais avec amour visage angélique.

- Je suis heureux.

________

Fin.

Merci beaucoup à vous tous d'avoir lu EUNSEOKI, un livre qui a bcp compté pour moi! Malgré la (trop) longue pause, je suis contente d'avoir réussi à la reprendre et la compléter.

prenez soin de vous <3

oudlov