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Je tendis un sachet rempli de nourriture à ce jeune garçon assis par terre avec les habits délabrés.

-: vas-y prends

je lui souris pour qu'il ait confiance en moi
Il finit par attraper le sac et dévore le contenu en quelques minutes.
Je m'assois à côté de lui.

Lui - merci

-: comment tu t'appelles ?

Lui - Appolon Zervas, madame

-: appelle moi Ingrid

Il hoche de la tête et lèche ses doigts.

-: pourquoi tu es à la rue ?

Il semblait toucher par ma question, comme si des souvenirs lui remontait.

Lui - ma mère est décédée de suite d'un cancer, puisque je n'avais pas assez d'argent et que ma mère ne m'a rien laissé j'ai dû quitter notre appartement. Je n'avais rien pour payer ce loyer.

-: mes condoléances

Il baissa juste sa tête pour regarder le sol.
Il avait l'air d'un adolescent de 17 ans au moins. C'est triste ce qui lui est arrivé.

-: suis-moi

Il hésita d'abord puis me suivit.

Après plusieurs transports, on arrive enfin dans mon appartement.

-: ici c'est chez moi

Il regarde autour de lui.

Lui - pourquoi m'avoir amené jusqu'à chez vous ?

-: tu es jeune et ta situation ressemble beaucoup à moi il y'a 10 ans. Si je peux t'aider comme on l'a fait pour moi ça me plairait beaucoup.

Lui - vous êtes réelle ?

J'éclate de rire après sa phrase

- : je suis bien vivante et je suis là pour t'aider.

je m'avance dans le salon, gaïa ma petite chouchou, elle a 10 ans. Je l'ai eu très jeune, j'avais 17 ans à l'époque. Je peux pas dire que j'avais prévu l'avoir, ni que la circonstance qui m'a fait tomber enceinte était loin d'être la meilleure. Quand mes parents ont appris que j'étais enceinte alors que j'étais toujours mineure, ils m'ont mis à la porte. J'ai airé dans les rues pendant bien longtemps avant de croiser cette dame qui m'a beaucoup apporté qui aujourd'hui n'est plus.

-: je te propose d'aller prendre une douche d'abord, je vais te trouver des habits.

Je lui ai indiqué la salle de bain et je suis allée chercher les vêtements les plus grands que je peux avoir.

Flashback

Qui l'aurait cru ? Ce même garçon qui était à la rue, avait cultivé une haine toutes ses années pour son père. Qui d'ailleurs n'a aucune idée que c'est son fils.

[ 𝒦𝒜𝑅𝑅𝒜𝒮 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant